Sarkozy : son programme pour gagner "la guerre" contre l'islamisme radical
Le président des Républicains et probable, mais pas déclaré, candidat à la primaire de son parti en vue de l’élection présidentielle de 2017, s’est prêté à une interview devant quelques journalistes européens. Il est notamment revenu sur ses positions concernant les derniers événements où l’Etat islamique est impliqué comme la tuerie d’Orlando ou l’assassinat de deux policiers à Magnanville dans les Yvelines.
N’hésitant pas à reprendre les vocables de "guerre extérieure, contre l’Etat islamique et Al-Qaida", et de "guerre intérieure contre ceux de nos compatriotes qui sont adeptes de l’islam radical", l‘ancien chef de l’Etat a détaillé ce qui ressemble à s’y méprendre à un programme politique de campagne pour répondre à ces menaces.
Primo, "mettre tous les détenus islamistes à l’isolement", secundo "la création en urgence d’un vrai Service de renseignement des prisons" dans la ligne des propositions faites par plusieurs ténors de la droite. Tertio, Nicolas Sarkozy exige que "toute personne étrangère ou binationale ayant des liens avec des activités ou des réseaux terroristes doit être expulsée sans délai". Nicolas Sarkozy ajoute que les Français partis faire le djihad doivent être emprisonnés à leur retour. Dernier point enfin, "la mise en place de centres de déradicalisation pour les individus condamnés" et qui ont fini leur peine de prison, l’emprisonnement ne devant être que "la punition pour les horreurs qu’ils ont pu commettre". Soit peu ou prou des solutions déjà envisagées voire en partie mises en place par le gouvernement suite aux attentats de janvier et novembre 2015.
Nicolas Sarkozy, à titre de prévention de l’immigration incontrôlée, préconise également des "hots spots" soit de points d’enregistrement et de contrôle des migrants, qui seraient financés par les pays européens mais basés sur le sol des "pays qui subissent la pression de l’immigration subsaharienne" à savoir la Libye, la Tunisie, le Maroc et la Turquie.
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