Tête-à-tête avec Christophe Dettinger, épisode 7 : "Retour à l'anormal"
Dans cet avant-dernier épisode de notre série-documentaire, nous nous intéressons à la manière avec laquelle le quotidien de l'ancien champion de France de boxe a évolué au cours des derniers mois. Il y évoque sa vie professionnelle, ses différents procès et prend le temps de nous apporter son regard sur l'évolution du mouvement des Gilets jaunes.
Dans la vie, Christophe est fonctionnaire municipal. Malgré sa condamnation, il a pu conserver son emploi, mais a dû se soumettre à un conseil de discipline. Depuis, il se sent « bâillonné ». Il nous explique ce qui a changé pour lui dans l'exercice de ses fonctions.
Dans un second temps, il nous livre sa réflexion sur un procès peu médiatisé auquel il a été confronté, celui concernant un « vieux fusil ». Il lui a été demandé de se justifier sur la présence à son domicile de cette arme ancienne « à deux coups » qui appartenait au « grand-père de Karine », sa femme.
Ce nouvel opus revient également sur un autre procès toujours non-jugé lors de l'enregistrement de cet entretien. Il s'agit cette fois du gendarme, tombé au sol le 5 janvier 2019 sur la passerelle Léopold Sédar Senghor à Paris, qui attaque personnellement Christophe et qui lui réclame la somme de 45 000 € à titre de dommages et intérêts... ce qui ne manque pas de faire grincer les dents de l'ex-boxeur professionnel.
Enfin, dans la dernière partie de cet épisode, l'ancien champion de France en profite pour remercier tous ceux qui lui ont permis de ne pas se sentir « seul », notamment grâce au plus de « 500 à 600 lettres » qu'il a reçues. Il poursuit en expliquant qu'il « croit encore » au mouvement des Gilets Jaunes, mais estime « avoir eu sa part du gâteau » et ne « pas avoir envie de retourner en manifestations ». Selon lui, il aurait « trop à payer ».
Trop de risques d'être pris pour cible. Une cible qu'il sent en permanence accrochée à lui puisque, anecdote à l'appui, il nous raconte continuer à recevoir une attention particulière des gendarmes dès lors qu'ils s'approchent d'un peu trop près de ses camarades en vestes fluorescentes. Un sentiment d'acharnement sur sa personne si récurrent qu'il se pense « blacklisté » par l’administration.
Il explique par exemple avoir « été effacé de la Sécu » ou être dans l'impossibilité de contracter un prêt bancaire.
Pour découvrir la réalité du « jour d'après » de l'emblématique boxeur des Gilets Jaunes, visionnez Retour à l'anormal, le 7ème épisode de notre série documentaire sur Christophe Dettinger.
Voir aussi : Tête-à-tête avec Christophe Dettinger, épisode 6: "le Cercle intime"
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