Une nouvelle aide de 400 000 euros envisagée pour le lycée Stanislas, après ses 917 000 euros en janvier
Une nouvelle controverse remet le lycée Stanislas sur le devant de la scène. Valérie Pécresse assure dernièrement être « pleinement rassurée » suite aux conclusions apportées par une mission de contrôle de l’Inspection académique.
Le 31 janvier déjà, la présidente du conseil régional d’Île-de-France avait déjà fait voter une première enveloppe de pas moins de 917 000 euros pour le lycée. Il s’agit de l’enveloppe la plus importante de la région pour un lycée privée. Pourtant dans la tourmente après les scandales entourant les dérives homophobes et sexistes révélées quelques jours avant le rapport de l’Inspection générale de l’Éducation nationale.
Ce mercredi 29 mai, la présidente renouvelle le système d’aide et invite l’institution à approuver une nouvelle subvention pour le lycée privé, à hauteur de 400 000 euros. Selon Valérie Pécresse, les conclusions de la mission de contrôle de l’Inspection académique sur les dysfonctionnements qui avaient été remontés concernant l’établissement privé catholique ont permis de résoudre les craintes possibles. Elle assure être "pleinement rassurée" justifiant cette nouvelle subvention. Pourtant, l’opposition affiche son désaccord et estime nécessaire de suspendre l’attribution de cette enveloppe.
L’ancienne candidate LR aux présidentielles assure que la personne ayant pu tenir des propos "susceptibles d’être qualifiés pénalement en raison de leur homophobie" a été "immédiatement sanctionnée et écartée" de l’établissement. D’ailleurs, "le règlement intérieur qui avait été jugé excessivement genré a fait l’objet d’une refonte". De quoi revenir dans les bonnes grâces de l’institution publique.
À son sens, "l’ensemble de ces décisions est de nature à pleinement nous rassurer sur la mise en œuvre des préconisations du rapport d’inspection et me conduira à vous proposer demain le vote du solde du forfait d’externat pour le lycée Stanislas".
Cependant, la Mairie de Paris se montrait quant à elle plus réservée et avait annoncé dès janvier sa suspension du financement à l’attention de cette école, souhaitant avant toute chose des « clarifications » de l’État.
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