Valls toujours derrière Hollande pour 2017
Le Premier ministre Manuel Valls exprime un soutien sans faille au chef de l'Etat en vue de la présidentielle de 2017, assurant dans Le Journal du dimanche qu'il n'y a "pas d'alternative à François Hollande à gauche".
Dans des propos rapportés par le JDD, le chef du gouvernement redit son désir de faire bouger les lignes entre la gauche et la droite: "il faut montrer qu'on va faire de la politique autrement. Il faut transcender les clivages. Dans un paysage politique décomposé, il faudra recomposer".
Déplorant l'échec récent faute de consensus parlementaire du projet de révision constitutionnelle, qu'avait proposé François Hollande après les attentats parisiens de novembre 2015, Manuel Valls assure qu'"il va falloir tendre la main" à la droite. "Ce n'est pas trahir, c'est se grandir. Et quand la droite refuse, comme elle l'a fait cette semaine, il faut recommencer", insiste-t-il.
Selon le Premier ministre, "la menace terroriste, la crise des réfugiés, les risques pour l'Europe doivent être assumés, saisis, portés" et "seront au cœur de l'élection présidentielle" de 2017. "Seule la gauche est capable d'aider le pays à affronter ces défis", assure-t-il.
Alors que l'idée d'une primaire est défendue par de nombreuses personnalités à gauche, M. Valls se prononce pour une candidature de François Hollande sans passer par la primaire. "François Hollande est la voix de l'intérêt général. Celui qui doit incarner cette parole, c'est celui qui a été élu par les Français, qui est président et candidat, s'il le décide. La logique, c'est qu'il soit candidat puisqu'il est président", argumente le Premier ministre. "Je ne vois pas d'alternative à François Hollande à gauche", martèle-t-il encore, jugeant le chef de l'Etat "lucide et combatif".
Pour Manuel Valls, "beaucoup de choses vont se jouer avant l'été. Il doit agir, nommer les choses, emmener le pays, lui proposer un chemin. La capacité de François Hollande à incarner ce chemin, je la crois intacte et je serai à ses côtés", conclut Manuel Valls.
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