Attentat de Christchurch : ce que l'on sait
Le point sur ce que l'on sait suite à l'attaque de deux mosquées par un terroriste d'extrême droite, ce vendredi 15 en Nouvelle-Zélande (dans la nuit de jeudi à ce vendredi heure française).
Il fait désormais nuit plusieurs heures en Nouvelle-Zélande et la pression est un peu retombée sur place. Voici le point sur ce que l'on sait, ce vendredi à la mi-journée heure française, de cette attaque.
Le terroriste Brenton Tarrant a été arrêté, après avoir donc ouvert le feu dans deux mosquées de Christchurch, grande ville du sud du pays. Trois autres suspects ont été interpellés, dont un a été rapidement relâché. Le dernier bilan, encore provisoire, fait état de 49 morts et 48 blessés. Des hommes, des femmes et des enfants figurent parmi les victimes.
Les motivations du terroriste sont identifiées: il a agit au nom de la haine des migrants et de l'islam. Tarrant a également multiplié les références au terrorisme raciste dans la vidéo de son attaque, insoutenable (France-Soir a fait le choix de ne pas la montrer), diffusée en direct sur les réseaux sociaux.
Lire: Attentat en Nouvelle-Zélande: qui est Brenton Tarrant le terroriste présumé d'extrême droite
Et: Christchurch: le terroriste d'extrême droite avait annoncé le massacre sur Internet
Les services de renseignement français sont en alerte suite à cette attaque. Brenton Tarrant a en effet fait plusieurs références à la France dans sa vidéo. Il a en outre séjourné deux mois dans l'Hexagone, en avril et mai 2017. Le terroriste motive ainsi notamment son passage à l'acte par sa déception suite à la victoire d'Emmanuel Macron au second tour de la dernière élection présidentielle. Au-delà de son parcours, les autorités vont désormais aussi s'attacher à découvrir ses éventuels liens avec l'ultradroite (car violente) française.
Lire: Christchurch: la France aussi menacée par le terrorisme d'extrême droite
Et: Attentat de Christchurch: des complices en France? Le renseignement enquête
Preuve que le sujet est pris très au sérieux en France, Christophe Castaner a annoncé un renforcement de la protection des lieux de culte musulmans en France. A France-Soir, un responsable de mosquée à Marseille a confié sa "peur".
Voir: Après les attentats de Christchurch, la "peur" des musulmans en France
Les réactions de responsables politiques internationaux et de nombreux anonymes ont afflué suite à l'attentat pour exprimer leur solidarité avec les Néo-zélandais. D'autres anonymes ont toutefois aussi saisi l'occasion pour déverser sur Internet leur haine vis à vis des musulmans ou leur soutien de cet acte barbare.
Lire: Christchurch: déferlante de haine islamophobe et théories du complot après l'attentat
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