Doses de rappel anti-Covid : forcing des responsables américains, les personnes vaccinées plus nombreuses à décéder
Les hauts responsables américains multiplient toujours les appels à la vaccination contre la Covid-19 à destination de leurs concitoyens. Des appels qui virent à la dérision et qui ont le mérite d'être rappelés. Un alarmisme par ailleurs bousculé suite à la publication d’une récente étude, selon laquelle 58% des personnes décédées des suites de leur contamination par la Covid-19 ont été vaccinées ou ont reçu leurs doses de rappel.
Lors d’un briefing animé mardi 22 novembre à la Maison-Blanche, le Dr Ashish Jha, responsable Covid auprès du président Joe Biden, a fait une curieuse déclaration. Lors de son intervention, il a invité les citoyens américains à recevoir les doses de rappels du vaccin anti-covid et contre la grippe, pour “se protéger” en prévision de la saison hivernale et les fêtes de fin d’année. Il suggère, ouvertement, de recevoir ces deux doses dans chacun des deux bras : “Dieu nous a donné deux bras. Prenez un vaccin dans chacun d’eux", a-t-il déclaré.
Lors de son briefing, Ashish Jha a également annoncé que les Américains auront encore besoin de faire une autre dose de rappel l’année prochaine. “Nous allons probablement avoir besoin de mettre à jour le vaccin l’année prochaine et vacciner les Américains” encore une fois, a-t-il expliqué.
Le responsable Covid auprès de la Maison-Blanche a même appelé à une dose annuelle de vaccin anti-Covid, “après les cinq doses déjà reçues l’année dernière”. Il a ensuite appelé, sans aucune ironie, les Américains à convaincre leurs proches “lors du repas de Thanksgiving” de se faire vacciner. "Si les gens reçoivent les vaccins mis à jour et sont traités, nous pouvons pratiquement empêcher, en cas d’une infection, tous les décès dus à la Covid”, a-t-il ajouté.
NOW - "God gave you two arms" to get your COVID and flu shot, says the White House COVID Response Director.pic.twitter.com/UAzSfdYJkB
— Disclose.tv (@disclosetv) November 22, 2022
Les non-vaccinés, le “vrai danger”
L’hiver fait également peur à Anthony Fauci, l’autre “M. Covid” américain et directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses. Dans des mots d’adieu, à quelques semaines de son départ, il a violemment attaqué les Américains non-vaccinés, qui représentent, selon lui, “le vrai danger”.
“Si un problème apparaît cet hiver, ce sera parmi ces personnes-là”, a-t-il déclaré, en affirmant se baser sur “les faits, l'évidence et les données”. Selon lui, la question de savoir si les vaccins sont sûrs ou non devrait être "hors de propos". Les données, ajoute Fauci, montrent que “les vaccins sont efficaces pour prévenir les maladies graves et les décès”.
Il en a profité pour insister sur “l’importance” des doses de rappel avant les vacances de fin d’année car “le vaccin” et “la protection post-infection”, “aussi bons soient-ils”, ne suffisent pas à empêcher “la diminution de l'immunité”.
Tout comme Ashish Jha, Fauci estime que chaque Américain “devrait être vacciné et devrait promouvoir la vaccination auprès des membres de sa famille”.
Plus de morts chez les personnes vaccinées
D’autres données démontrent toutefois que “le problème”, ou plutôt “une tendance troublante”, apparaît chez les personnes vaccinées ou ayant reçu leurs doses de rappel, si on se réfère à une récente étude, publiée le 21 octobre 2022 et conduite par une responsable de la Kaiser Family Foundation, une organisation non gouvernementale.
Selon cette étude, pour la première fois, 58% des décès durant le mois d’août 2022 par covid aux États-Unis sont des personnes ayant “au moins reçu la première série de doses” du vaccin anti-Covid.
Cette courbe ascendante s’est enclenchée l’année dernière, explique The Washington Post dans sa revue Health 202, dont les journalistes ont commandé cette étude. “À mesure que le taux de vaccination augmentait et que de nouvelles variantes sont apparues, le nombre des décès de personnes vaccinées n'a cessé d'augmenter”, lit-on.
Selon la même source, cette partie concernée ne représentait que “23% des décès” en septembre 2021. En février 2022, le chiffre a grimpé à 43%. "Nous ne pouvons plus dire qu'il s'agit d'une pandémie de non vaccinés", a déclaré Cynthia Cox, vice-présidente de la fondation, à The Health 202.
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