Elections générales US : course contre la montre, la Cour suprême ne veut pas s’en mêler
La Cour joue-t-elle à Ponce Pilate en rejetant la motion extraordinaire menée par le Texas et soutenue par 16 autres états, contre 4 états clés où se sont déroulées les fraudes électorales ?
Dans un message très bref daté du 12 décembre, la Cour a démenti le fondement de cette motion. Cette décision a contrarié les avocats de Trump comme beaucoup de patriotes. D’après la presse spécialisée, les juges Alito et Thomas étaient disposés à entendre les plaignants, mais ils ont préféré faire le choix de l’unanimité et éviter de se mêler de cette affaire. C’est l’avis d’Alan Dershowitz , professeur de droit constitutionnel à Harvard : « par cette décision, la Cour envoie un message fort, et signifie qu’elle ne veut pas être impliquée... »
Se montrera-t-elle mieux disposée à l’égard des autres plaintes ?
Les plaignants ne s’avouent pas vaincus et déroulent leur plan B. L’équipe légale du Président redépose des plaintes devant la Cour, concernant directement chacun des six états où ils ont amassé les preuves de fraudes. De leur côté, Sidney Powell et Linn Wood ont chacun déposé leurs requêtes en urgence concernant l’inconstitutionnalité de la tenue des élections, l’utilisation frauduleuse des machines Dominion (DVS) en Géorgie, au Wisconsin, en Arizona et au Michigan, et réclamant la de-certification des élections pour ces états. Celles-ci n’ont pas encore été plaidées.
Manipulation des DVS à l’échelle nationale
De leur côté, certains citoyens américains se mobilisent pour rassembler les preuves de manipulation en temps réel des résultats par les machines électroniques DVS. Un groupe de spécialistes des data a entrepris d’analyser état par état les résultats, décortiquant les injections artificielles de votes durant la nuit du 3 novembre via ces machines sur leur site rumble.com. Au cours d’une élection, il n’existe pas de votes négatifs ! Les voix s’additionnent pour l’un ou l’autre candidat au fur et à mesure du dépouillement. Et pourtant, les analyses des données conduites par ces experts montrent à maintes reprises les votes attribués à Trump en négatif, chaque fois que les logiciels soustraient en temps réel des votes à Trump pour les ajouter à Biden ! Les développeurs ont réalisé une vidéo illustrant le processus sur l’ensemble des États-Unis et comptabilisant les « erreurs » de votes dans tous les états ; la palme revient à la Pennsylvanie avec 39 circonscriptions entachées « d’irrégularités ». De facto, ces systèmes complexes ont été créés pour manipuler les résultats électoraux, notamment en les fractionnant, i.e. en multipliant les votes par un facteur choisi pour faire gagner le candidat voulu. Ceci a été démontré par plusieurs experts. Parmi eux, le mathématicien Robert Piton et le scientifique Shiva Ayyadurai lors des auditions publiques en Arizona, ou encore Navid Keshavarz Nia, expert en cyberguerre et spécialiste des DVS, dans son témoignage sous serment recueilli par Sidney Powell. Les rapports de fraude sont agrégés sur le site citoyen everylegalvote.com, créé par un groupe de patriotes, cofondé par Kevin Freeman expert en guerre économique. Si vous êtes dubitatif quant à l’ampleur et à la réalité des fraudes, allez visiter ces sites ! Un autre expert du nom de Ben Turner, actuaire spécialiste de la fraude aux assurances, réclame lui aussi un audit des machines DVS dans les 5 états clés. D’abord sceptique quant aux allégations de l’avocate Sidney Powell, il a entrepris une étude statistique exhaustive sur les résultats dans ces états : il a trouvé un « facteur Dominion », déplaçant de 2 points en moyenne les votes en faveur de Biden. Après avoir montré son étude à d’autres experts qui ont validé ses calculs, il a décidé de la rendre publique pour plus de transparence dans ces élections.
Interférence étrangère
Sur Fox Business, Sydney Powell a affirmé au journaliste Lou Dobbs avoir mis à jour un cyber Pearl Harbor. Cette entrevue du 10 décembre a été supprimée de Youtube deux jours plus tard. L’avocate révèle avoir rassemblé les preuves tangibles de l’interférence étrangère dans ces élections, identifiant la contribution des experts du Venezuela ayant fait élire Hugo Chavez, la manipulation des DVS à distance par Internet via l’entreprise Scytl à Barcelone et les serveurs localisés à Frankfort permettant de manipuler les résultats en temps réel. Rappelons que ces serveurs ont été saisis : par la CIA ou par le ministère de la Défense ?
En remontant la filière de la capitalisation de l’entreprise Dominion, S. Powell a découvert que les Chinois avaient investi 400 millions de $ dans la société holding qui possède désormais Dominion, quelques semaines avant l’élection. Si de tels faits sont avérés, l’affaire dépasse la fraude électorale pour devenir une affaire d’état. Est-ce à cela qu’a fait allusion Donald Trump lors de son discours du 3 décembre, lorsqu’il a évoqué des manœuvres concertées menaçant la sécurité nationale ?
L’ordre exécutif signé par le Président le 12 Septembre 2018 prendrait alors effet, imposant immédiatement des sanctions aux agents étrangers impliqués – personnes et entités – y compris celles de bloquer tous leurs actifs sur le territoire américain ET lui conférant autorité de saisir toutes les DVS. John Ratcliffe, Directeur du renseignement national, va rendre un rapport sur ce sujet dans les tous prochains jours.
Qu’en est-il des comparses ayant œuvré de l’intérieur pour organiser ces manipulations électorales au niveau des états ? L’affaire surpasserait alors la compétence des tribunaux civils et ces complices américains pourraient se retrouver devant les tribunaux militaires.
Nous attendons les réactions de la Cour suprême aux autres plaintes pour lesquelles elle est saisie.
L’audit judiciaire des machines Dominion vient d’être effectuée dans le Michigan. L’avocat constitutionnel Matthew DePerno représentant des électeurs du comté d’Antrim a déposé une plainte urgente contre l’état du Michigan auprès de la Cour suprême. Il est persuadé que celle-ci va répondre. En effet cette circonscription est un cas exemplaire de ce qui s’est passé à l’échelle de la nation. Une différence de 6000 votes a été attribuée à Biden, pour être ensuite rendue à Trump. D’après la secrétaire générale de l’état Jocelyn Benson, il s’agissait d’une erreur humaine. « C’est un mensonge », affirme Matthew DePerno, « ce switch de 6000 votes s’est produit au travers des DVS ». Son équipe a pu conduire un audit judiciaire des programmes de vote, des clés USB et des machines de tabulations des bulletins utilisés dans le comté. Le juge vient d’autoriser la communication publique des résultats. Cet audit confirme que les DVS sont intentionnellement programmées pour altérer les résultats des élections, et génèrent une quantité anormale de bulletins erronés. Il signale que l’historique des transactions du 3 novembre a été effacé , il conclut que ces machines ne devraient pas être utilisées et que les résultats de ces élections doivent être dé-certifiés.
Comme l’affirme avec force Sidney Powell lors de son entretien avec Jan Jekielek le 14 décembre : « Nous devons corriger ces fraudes, nous devons les corriger maintenant et le peuple américain doit l'exiger. Il ne s’agit pas du président Trump, mais de l’avenir de la République. »
Réunion du collège électoral
Le 14 décembre, les grands électeurs ont voté avec un bulletin papier dans chacun des états de l’Union, donnant sans surprise la majorité à Joe Biden. Toutefois, selon la constitution, la nomination officielle aura lieu le 6 janvier 2021, dernière étape du processus électoral. Le Vice-Président ouvrira l’enveloppe scellée contenant les votes des grands électeurs, comptera les votes devant les députés et les sénateurs, et désignera officiellement celui qui obtient le plus de votes comme prochain Président des États-Unis. Les grands électeurs républicains nominés de sept états ont fait une déclaration inhabituelle : ils ont formulé un vote alternatif pour Trump pour la Géorgie, la Pennsylvanie, le Michigan, le Wisconsin, le Nevada, l’Arizona, le Nouveau Mexique, au cas où les procédures judiciaires et audits en cours changent les résultats des élections. Une manière de faire un autre choix le moment venu ?
L’histoire des prochains jours nous le dira…
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