Influence de "Big Pharma" et instrumentalisation de la peur : quand le narratif s'effrite...
L'industrie pharmaceutique veut votre bien. Les "fact-checkeurs" de Facebook sont au service de la vérité. L'État français est impartial, rationnel et responsable, et ne joue pas sur la peur. Autant de dogmes que des péripéties ont légèrement écornés ces derniers temps... Et en public. Récapitulatif :
Le passe sanitaire ne passera pas au Mexique :
Dans une conférence tenue le 2 août, le président mexicain, Andrés Manuel Lopez Obrador, a rejeté l’idée d’instaurer tout type de « certificat » lié à la vaccination contre le Covid-19. Un tacle envers les laboratoires pharmaceutique venu de la tête de ce pays comptant moins de 50% de personnes vaccinées et moins de 30% de personnes ayant reçu plus de deux doses, pour une population totale de 126 millions d’âmes. Après différentes présentations sur le sujet, l’ancien politologue, au pouvoir depuis 2018 est affirmatif, bien qu’il faille selon lui continuer la vaccination dans son pays, il n’y a pas besoin de cette mesure pour « assurer qu’il n’y a pas de contamination ».
Vidéo via @PerezArturo3
Le vérificateur de Facebook pas si impartial ?
Un membre du Congrès américain a remis en question l’impartialité de factcheck.org, censé s’attaquer à la désinformation vaccinale sur les réseaux, le site d'information américain s'est révélé être indirectement financé par le fabricant de vaccins Johnson & Johnson.
(vidéo vf) https://t.co/sxmeiVoNlC, qui est chargé notamment de traquer les fake news sur les vaccins sur Facebook, est-il vraiment indépendant ?
— Ivermectine-covid.ch (@GabinJean3) August 1, 2021
Alors qu'une fondation qui sponsorise son activité est actionnaire pour presque deux milliards dans Johnson & Johnson ?
A fact-checker! pic.twitter.com/epfGYOoE8m
Thomas Massie, élu du Kentucky à la Chambre des représentants des États-Unis, explique que factcheck.org est financé par une organisation, la fondation Robert Wood Johnson, sponsorisant Johnson & Johnson, producteur de vaccins, ayant près de deux milliards de dollars d’actions dans l’entreprise pharmaceutique.
Le site produisant de la prétendue "vérification des faits" se défend face au politicien en rétorquant que ceux qui leurs permettent de susbsiter n'interfèrent pas dans les "décisions éditoriales".
La vraie-fausse gaffe du préfet de la Guadeloupe
Quelques minutes avant le début de sa conférence de presse, pensant qu’il n’était pas enregistré par les micros, filmé sur l’estrade de cet évènement, Alexandre Rochatte a expliqué à sa la directrice de l'ARS qu’il fallait dans le discours qu’ils s’apprêtaient à tenir, adopter « un ton grave et catastrophique, mais pas moralisateur ».
Incroyable ! Le préfet de Guadeloupe avant la conférence de presse dicte le ton à la directrice de l’ARS, ne se sachant pas enregistré : « On adopte un ton grave et catastrophique ! »
— Florian Philippot (@f_philippot) August 3, 2021
La politique de la PEUR ! Indigne ! pic.twitter.com/ZglEsNzApG
Des propos maladroits, notamment mal accueillis par les opposants au passe sanitaire, décriant une manipulation de l’information. L’intéressé juge que son comportement face à ce discours n’est pas important : « les polémiques politiciennes ne m’intéressent pas. Ce qui m’importe c’est bien la situation sanitaire du département qui est, je le répète, catastrophique. » À cela, M. Rochatte précise qu’il « assume complètement » les propos ayant fuité.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.