Israël : les attaques au couteau font craindre l'escalade

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 08 octobre 2015 - 18:54
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Des manifestants palestiniens à Jérusalem Est.
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©Ammar Awad/Reuters
Les zones de contact entre Israéliens et Palestiniens (ici Jérusalem-Est), sont devenus autant de lieux d'affrontements.
©Ammar Awad/Reuters
Trois nouvelles attaques à l'arme blanche visant des israéliens ont eu lieu ce jeudi, faisant plusieurs blessés. La tension en Israël et en Cisjordanie née de la poudrière de l'esplanade des mosquées fait craindre une troisième Intifada.

La tension continue de monter entre Israéliens et Palestiniens, alors que trois nouvelles attaques au couteau ont été perpétrées ce jeudi à Jérusalem, Tel-Aviv et en Cisjordanie, ce qui porte leur nombre a huit en six jours. A trois reprises, les forces israéliennes et un civil armé ont répondu par des tirs. Au moins un de ces assaillants a été abattu. Le maire de Jérusalem, a appelé tous les habitants de la ville disposant d'un permis à porter une arme sur eux.

Des affrontements quasi quotidiens entre jeunes Palestiniens et armée israélienne se déroulent à présent dans la région, notamment dans les zones palestiniennes occupées et à proximité des postes-frontières. Des images qui rappellent les Intifadas ("guerres des pierres", en arabe) de 1987 et 2000. Mercredi 7, une vidéo a immortalisé l'action de forces israéliennes infiltrées dans les rangs des Palestiniens venus défier l'armée. Quatre hommes masqués par des chèches ont soudain sorti leurs armes, ouverts le feu et violement arrêté un des manifestants.

Les tensions déjà vive ont pris une nouvelle ampleur lorsque le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a interdit ce jeudi aux parlementaires arabes de se rendre sur l'esplanade des mosquées. Cette zone qui abrite à la fois le troisième lieu saint de l'Islam et le premier du Judaïsme (le Mont du Temple) est devenue depuis plusieurs mois une poudrière. En réaction, les parlementaires visés ont anoncé qu'ils braveraient l'interdiction ce vendredi 9.

Des deux côtés, les responsables politiques oscillent entre fermeté et appel au calme, s'accusant mutuellement d'être à l'origine de l'escalade. Le président palestinien Mahmoud Abbas a assuré mardi 6 que la Palestine ne "voulait pas d'escalade militaire". De son côté, Benjamin Netanyahu a appelé mercredi 7 au "sang froid" mais aussi son peuple à être en "état d'alerte maximale".

 

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