Covid : la Cour suprême indienne juge la vaccination obligatoire anti-constitutionnelle
CHRONIQUE - "Intégrité physique", "autonomie personnelle", deux considérations éthiques tellement évidentes, pourtant bannies des décisions politiciennes et affairistes, qui ont défiguré l’idée que le monde se faisait de l’Etat de droit. Une décision de la plus grande démocratie du monde, comme il est de coutume de la qualifier, vient les restaurer. Ce lundi 2 mai, la Cour suprême d’Inde a statué : on ne peut obliger personne à se soumettre aux "vaccins" contre le Covid-19.
Rappelant le droit fondamental à l’information, autre concept brutalement éradiqué du débat public depuis deux ans, les juges B.R. Gavai et L. Nageswara ont également demandé que les données sur les effets indésirables des injections soient rendues publiques.
"En ce qui concerne la transgression à l’intégrité physique et à l’autonomie individuelle, au regard des vaccins et autres mesures sanitaires introduites pour lutter contre la pandémie de Covid-19, notre opinion est que l’intégrité physique est protégée dans le cadre de l’article 21 de la Constitution et qu’aucun individu ne saurait être forcé à être vacciné. Par ailleurs, l’autonomie personnelle d’un individu, qui est un des aspects reconnus dans le cadre des protections garanties par l’article 21, implique le droit à refuser tout traitement médical dans la sphère de la santé individuelle".
La Cour a cru bon d’ajouter qu’il ne leur a été soumis aucune donnée scientifique qui réfute l’allégation des parties civiles, selon lesquelles le risque de transmission était égal entre vaccinés et non-vaccinés. Ce faisant, la Cour a considéré que l’argument selon lequel cette injection viserait la santé grégaire ne reposait sur aucune assise scientifique. La Cour suprême indienne a également précisé que les personnes qui ne souhaitaient pas être vaccinées du fait de leurs convictions personnelles ou de leurs croyances, pouvaient l’éviter sans que personne ne puisse exercer une quelconque pression physique pour les y contraindre.
Cette victoire judiciaire est le résultat, comme toujours, de la résilience et du courage de quelques personnes qui se distinguent par-delà la masse obéissante. Yohan Tengra, du mouvement Awaken India, fait partie de ceux-là. Il a réussi à fédérer des avocats au sein du barreau indien (Indian Bar Association) pour mener à bien ce combat, instance par instance, échec après échec, jusqu’à la victoire de lundi.
Awaken India n’entend cependant pas en rester là. Interviewé par l’organisation World Council for Health (WCHT), Tengra estime que le prochain combat consiste à "récupérer l’argent obtenu par extorsion", en faisant allusion à ce qu’ont coûté en deniers publics les injections et l’ensemble des mesures covidiennes. Awaken India veut aussi obtenir, maintenant qu’il a été démontré que l’ensemble de ces mesures étaient illégales, la condamnation devant une Cour pénale des responsables politiques qui les ont imposées.
La Constitution est la mère des lois, en ce qu’elle enferme en cette charte sacrée les piliers moraux d’une nation. Et si elle existe, c’est précisément pour éviter qu’aucune majorité circonstancielle ne vienne briser le contrat moral transgénérationnel, sous couvert de circonstances exceptionnelles. Les mesures dystopiques prises dans le cadre de l’éclipse d’État de droit ne sont rien d’autre que cela : la rupture du contrat moral d’une nation. L’éradication des valeurs qui font le lien entre les pères fondateurs et les générations qui suivent autour de principes non négociables, tant ils ont été arrachés par l’effort discontinu de chaque maillon de l’histoire. Les paroles de la Cour suprême indienne font douloureusement écho à l’affront fait à la Constitution en France et, par effet d’imitation, auprès d’autres vieilles démocraties.
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