Mali : "violent accrochage" entre soldats français et djihadistes
L’armée française a eu un "violent accrochage" avec des terroristes d’un groupe affilié à Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique), dans la nuit de mardi à mercredi. C’est le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian qui a dévoilé cette information, mercredi en fin d’après-midi. "Les combats viennent de s’achever", a-t-il précisé, en saluant "le courage et la détermination de nos soldats".
Jean-Yves Le Drian a fait cette annonce au début de la présentation des crédits de son ministère, dans le cadre du débat sur le projet de loi Finance 2015.
"Cette nuit, dans le cadre d'une opération planifiée de lutte contre les mouvements djihadistes au nord Mali, un violent accrochage a opposé dans le massif de Tigharghar la force Barkhane (les troupes françaises, NDLR) à un important groupe armé terroriste de type Aqmi", a déclaré le ministre.
La force Barkhane a remplacé à la mi-juillet la force Serval, qui avait stoppé l’avancée des djihadistes en janvier 2013. Cette nouvelle opération forte de 3.000 militaires français a pour but de combattre le terrorisme au Sahel, et non plus uniquement au Mali. Elle opère en coopération avec cinq autres pays: la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.
Dans la zone désertique du nord de l’Afrique, de nombreux groupes terroristes djihadistes sont en activité. La plupart évoluent dans la zone sahélienne, comme les groupes affiliés à Aqmi ou encore à Daech (l’acronyme arabe désignant l’Etat Islamique). D’autres sont également actifs plus au sud, comme Boko Haram, groupe radical principalement basé au Nigéria. Tous sont hostiles aux soldats français.
La France a annoncé une avancée de la force Barkhane dans le nord-est du Niger, pays voisin du Mali, la semaine dernière, et compte y installer une base pour couper l’approvisionnement en armes en provenance de la Libye vers les groupes djihadistes du Nord-Mali.
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