Les données de l'application V-safe du CDC révèle des milliers d’effets secondaires post-vaccination

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FranceSoir
Publié le 25 octobre 2022 - 18:50
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Centers for Disease Control and Prevention - CDC
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AFP
Centers for Disease Control and Prevention (CDC), États-Unis
AFP

Le 28 décembre 2021, aux États-Unis, l’organisation non gouvernementale Informed Consent Action Network (ICAN) avait annoncé son action de poursuivre les Centers for Disease and Prevention (CDC) accusés de cacher au public les données récoltées par V-Safe, la nouvelle application déployée pour suivre les effets indésirables suite à la vaccination contre le Covid-19.

Le 8 septembre 2022, le tribunal fédéral du Texas a donné au CDC jusqu’au 30 septembre, pour publier les données enregistrées par les personnes après leurs vaccinations et collectées via l’application V-Safe.

Le 3 octobre 2022, la déclassification des données a révélé que plusieurs centaines de milliers de personnes avaient cherché à se faire soigner après avoir reçu une injection anti-Covid-19.

La mise en place de V-Safe

L’application V-Safe est une application qui fonctionne sur smartphone et permet à chaque Américain de déclarer un événement indésirable suite à une vaccination contre le Covid-19. Mise en place dans le cadre d’un programme des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), elle permet de rendre compte au régulateur, rapidement et facilement, de ce qu’une personne ressent après avoir reçu un vaccin anti-covid-19.

Selon le CDC, « ces informations aident le CDC à surveiller la sécurité des vaccins anti-covid-19 en temps quasi réel » ainsi qu’à « caractériser rapidement le profil de sécurité des vaccins contre le Covid-19 lorsqu'ils sont administrés en dehors d'un essai clinique ».

En pratique, les données enregistrées dans l’application V-Safe sont par la suite « collectées, gérées et hébergées sur un serveur sécurisé appelé Oracle » qui « agrège les données rendues anonymes pour les rapports ». Oracle est une société privée de technologie informatique. Si le CDC a accès « aux données d'enquête individualisées », Oracle, en revanche, ne peut accéder qu'aux données rendues anonymes. 

Comme l'indique la documentation du CDC, les données soumises à V-Safe ne contiennent aucune information personnelle. C’est cette anonymisation qui a conduit l’ICAN à penser que les informations recueillies pouvaient être partagées immédiatement avec le public.

L'action de ICAN devant le refus du CDC de publier les données de V-Safe

L'ICAN, par l'intermédiaire de ses avocats et notamment d'Aaron Siri, a déposé trois requêtes FOIA (Freedom of Information Act) avant d'obtenir du CDC qu'il produise les données anonymes de V-Safe. Le Freedom of Information Act (FOIA) est une loi qui depuis sa promulgation le 4 juillet 1966 autorise les agences fédérales à transmettre leurs documents à quiconque en fait la demande. 

Dans le détail, le CDC a reconnu que « les données de V-Safe contiennent environ 119 millions d'entrées médicales » mais suite à la première demande de l'ICAN, le CDC a refusé de déclassifier ces données en avançant qu'elles n'étaient pas anonymes. Un argument que l'ICAN et ses avocats n'ont pas accepté, rappelant au CDC sa propre documentation qui précise bien que les données sont dépersonnalisées. Avec humour, l'ICAN en a déduit que les personnes qui ont opposé ce refus n'ont certainement pas lu leur propre documentation. 

Suite à ce refus, l'ICAN a fait appel de cette décision et soumis simultanément une nouvelle demande juridique FOIA pour obtenir du CDC les données dépersonnalisées. De nouveau, le CDC s'est refusé de communiquer les données au motif que cette nouvelle demande faisait double emploi avec la demande initiale.

Suite à ces deux fins de non-recevoir et au non-respect des exigences de la loi sur la liberté d'information, le CDC a forcé l'ICAN à se présenter devant le tribunal pour annuler sa décision. Pour ce faire, l'ICAN par l'intermédiaire de son avocat Aaron Siri a engagé une action en justice le 17 mai 2022 contre le CDC et le HHS (Département de la Santé et des services sociaux des États-Unis) afin d'obtenir du tribunal qu'il oblige à publier toutes les données. 

« Il a fallu de nombreuses demandes juridiques, des appels et deux procès, et plus d'une année, mais le CDC a finalement capitulé et accepté une ordonnance du tribunal lui demandant de faire ce qu'il aurait dû faire dès le premier jour, à savoir rendre publiques les données V-safe », a déclaré par courriel à The Epoch Times l'avocat Aaron Siri.

Suite à la décision de justice du 8 septembre 2022 émise par le juge Robert Pitman attaché au tribunal du Texas, le CDC est obligé de publier toutes les données collectées auprès de millions de participants qui ont signalé des événements indésirables via la plateforme V-Safe entre le 14 décembre 2020 et le 31 juillet 2022. 

La décision de justice a donné au CDC jusqu'au 30 septembre 2022 pour publier le premier lot de données. Il concerne les lots non exemptés qui répondent à la demande FOIA, c'est-à-dire qui concernent les questionnaires où les usagers doivent cocher des cases. Des lots qui de fait ont pu être déclassifiés en respectant l'anonymat des personnes. 

Sont en revanche toujours manquants les lots des patients qui ont expliqué leurs effets secondaires en texte libre ou ceux qui comportent des informations personnelles identifiables comme un numéro de téléphone ou une date de naissance. Pour tous ces cas, il a été prévu que les parties devaient se rencontrer le 14 octobre afin de décider de la marche à suivre au sujet des données qui n'ont pas pu être déclassifiées pour les raisons évoquées précédemment. Elles doivent « se concerter et déposer un rapport de situation conjoint qui propose tout délai supplémentaire que les parties jugent nécessaire ».

Dans un communiqué, l'ICAN a écrit : « Il s'agit d'une grande victoire pour l'ICAN et pour le public américain, qui pourra enfin voir par lui-même les données nationales réelles sur la sécurité des vaccins contre le Covid-19 ».

La déclassification des données de V-Safe

Lorsqu’on reprend toutes les données de la vaccination enregistrées dans V-Safe entre le 14 décembre 2020 et le 31 juillet 2022, on constate qu’environ 231 millions d’Américains ont reçu au moins une dose de vaccin.

La déclassification des données V-Safe a finalement révélé un nombre encore plus important d'entrées que ce qui était annoncé au préalable, à savoir environ 119 millions. En effet, on compte aujourd'hui 142, 84 millions d’Américains qui ont entré des informations de santé après leurs vaccinations contre le Covid-19. 

142 millions d'Américains ont entré de données de santé dans V-Safe

Lorsqu'on examine les documents publiés dans le détail, on note que pendant cette période,10 108 273 Américains ont utilisé la plateforme pour signaler des impacts négatifs des vaccins sur leur santé après leur injection.

Déclassification des données de V-Safe, données du CDC

Par ailleurs, 71, 3 millions de symptômes ont été enregistrés dans la plateforme. 

Déclassification des données de V-Safe

3,3 millions de personnes ont signalé des absences à leur travail, à l’école ou d’autres activités de la vie courante suite à leur vaccination contre le Covid-19 tandis que 751 947 personnes ont déclaré avoir recouru à des soins médicaux, des soins aux urgences ou une hospitalisation après l’injection.

Les symptômes les plus fréquemment signalés étaient les douleurs générales, la fatigue, les maux de têtes, les gonflements musculaires, les douleurs articulaires, les refroidissements ou encore les nausées.

Nombre de personnes qui ont cherché des soins suite à la vaccination

Les utilisateurs de V-Safe ont également rempli des données pour environ 13 000 nourrissons ou enfants de moins de deux ans, signalant plus de 33 000 symptômes, dont la douleur, la perte d'appétit et l'irritabilité.

Symptômes des enfants et des nourrissons post vaccination

L'application V-Safe avait été créé pour surveiller en temps réel les problèmes d'événements indésirables survenus après la vaccination. Si l'idée était intéressante, on peut néanmoins se demander quelle utilité elle a eue. La connaissance de ces données aurait dû inciter le CDC à prendre conscience de l'ampleur des problèmes causés par ces injections et à les suspendre le temps d'un examen approfondi de ces produits. Hélas, il n'en a rien été. La persévérance dans cette dynamique vaccinale s'apparente de plus en plus à une décision d'autant plus folle qu'elle n'a plus aucun rapport avec la réalité épidémique tandis que l'examen de la balance / risque est de plus en plus défavorable à cette stratégie mise en place depuis bientôt deux ans. 

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