Benoît Magimel : 5.000 euros et un an de suspension de permis requis pour la piétonne renversée
Une peine de 5.000 euros d'amende et un an de suspension de permis de conduire ont été réclamés ce mardi 12 par le parquet contre l'acteur Benoît Magimel, poursuivi pour usage de stupéfiants et blessures involontaires après avoir renversé une piétonne à Paris mi-mars."Cela me paraît constituer un avertissement important pour M. Magimel", a commenté le procureur lors de l'audience devant le tribunal correctionnel de Paris, en demandant en revanche la relaxe pour le délit de fuite pour lequel le comédien était également poursuivi. La décision doit être rendue le 24 mai.
Les faits s'étaient déroulés le 11 mars, dans le XVIe arrondissement de Paris. Le comédien conduisait un véhicule de location lorsqu'il a renversé une femme de 62 ans en effectuant une marche arrière. L'acteur était sorti de la voiture pour s'enquérir de l'état de santé de la victime, avant de partir se garer, puis de revenir jusqu'à l'arrivée des pompiers. "Il est descendu, il s'est inquiété, un témoin dit que M. Magimel dit qu'il avait l'air embarrassé, il est parti puis il est revenu, il prend contact avec les pompiers: l'ensemble plaide pour une relaxe (du délit de fuite)", a considéré le représentant de l'accusation, en écartant ainsi la charge la plus infamante contre le comédien.
Benoît Magimel, costume gris et chemise blanche, cheveux blonds et raie sur le côté, entouré de sa compagne, une professionnelle de la communication et de son avocat, était arrivé peu avant 9h00 au palais de justice de Paris. "Oui, j'ai fait une erreur; oui, j'ai commis une imprudence", a expliqué à la barre l'acteur, qui était rentré chez lui avant l'arrivée de la police sur les lieux de l'accident.
Les enquêteurs s'étaient alors rendus à son domicile et, en son absence, avait déposé une convocation. Benoît Magimel s'était rendu trois heures plus tard au commissariat, où il avait été placé en garde à vue. Il a été contrôlé positif à la cocaïne et l'héroïne. "Quand je suis rentré chez moi, suite à ça, cette pression, cette grosse émotion, j'ai consommé quelque chose que j'avais chez moi", a expliqué à la barre l'acteur, qui a indiqué être membre des narcotiques anonymes et suivre une psychothérapie. La victime, sexagénaire, s'était vue reconnaître cinq jours d'incapacité totale de travail (ITT) pour plusieurs abrasions et hématomes.
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