Les cordons de la bourse

Auteur(s)
Xavier Azalbert, France-Soir
Publié le 10 janvier 2025 - 18:20
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Les cordons de la bourse
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Pixabay, DR
Les cordons de la bourse
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Hélas pour le contribuable français, ils sont très mal ficelés, à l’Élysée, les cordons de la bourse. 

Le surnom de son mari a beau être « le Mozart de la finance », il y a quelques fausses notes dans l'air que joue, dans cette 8ᵉ « Opération pièces jaunes » menée sous son égide, le personnage politique censé les tenir, à l’Élysée, ces cordons de la bourse. J'entends par là comme conjoint du président de la République, et réponse à la question posée par l'illustration ci-dessus (façon « Question pour du pognon », en l'occurrence) : Brigitte Macron.

En effet, outre les trois cent quinze mille huit cent huit euros dépensés pour son entretien en 2022 (montant établi par la Cour des comptes) ; une somme qui, paraît-il, aurait très substantiellement augmenté à la fois en 2023 et 2024 ; il se trouve qu'effectivement l'époux 1 du couple présidentiel actuel (1) s'est bel et bien fendu, en 2024, et payées par le contribuable, de ces menues dépenses.

Tiendrions-nous là l'explication au « Quoi qu'il en coûte » si cher à l'époux 2 ?

Brigitte, aurait-elle, sur Emmanuel, une mauvaise influence dans la gestion des deniers qui a fait qu'avec ce « Quoi qu'il en coûte » appliqué aux deniers du pays, son mari, - abracadabra ! - a fait disparaître, en sept ans, 1 200 milliards des caisses de l'État ? En sus, on peut ajouter un second abracadabra si l'on s'interroge sur où, ont bien pu passer les gains substantiels gagnés par Emmanuel Macron en tant qu'associé de chez Rothschild - un abracadabra sur la déclaration d'intérêt ce coup-ci. 

Revenons aux 1 200 milliards. C'est 24 fois plus que les 50 milliards que, sous sa présidence, Nicolas Sarkozy a fait « disparaître » des coffres de la Banque de France ; à savoir les 600 tonnes d'or dont le stock d'or physique a été allégé durant les cinq ans où il était en poste au 55 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris. (2) (Et cela relègue Madoff au rang de « petite frappe » avec les 50 milliards que lui a détournés ; ils ne sont rien, finalement, comparés aux centaines et centaines de milliards dilapidés par Macron & Cie en argent public, dans une terrible version inspirée de la pyramide de Ponzi.)

À ce conjoint ultra-dépensier qu'a apporté dans ses malles, ce « mal entouré » que serait donc Emmanuel Macron, ajoutons les conseillers « hors pair » qu'il s'est choisis. Tous se sont montrés, en la matière, soit très bien inspirés, soit très mal. À savoir selon qu'on analyse le résultat du point de vue du Français moyen, ou de celui de la poignée d'ultra-riches qui ont tout fait pour qu'Emmanuel Macron fût élu Président en 2017. Et, qu'il récidive cinq ans plus tard.

Notamment les principaux intéressés.

En effet, en tant que personnes ayant conduit l'action du Gouvernement en ce sens catastrophique pour les finances publiques, c'est sous l'office des quatre Premiers Ministres qu'il a eu, successivement, durant cette période du « Quoi qu'il en coûte », que ces 1 200 milliards ont disparu.

Miraculeusement "disparu" pour les ultra-riches, puisque c'est dans leur poche qu'ils se sont retrouvés.

C'est le principe des vases communicants. Un principe qui, dans ce domaine, est parfaitement résumé par Fernandel, alias « Topaze » dans le film éponyme, à la toute fin de cet extrait :

« Car enfin ! Pour gagner de l'argent, il faut bien le prendre à quelqu'un ! »

Ah ça ! Les conseillers principaux qu'ils ont été, comme seconds membres du couple exécutif (Président-Premier Ministre), durant cette période, Édouard Philippe, Jean Castex, Élisabeth Borne et Gabriel Attal n'ont rien fait, eux non plus, pour donner le bon exemple à Emmanuel Macron. L'inciter à la rigueur budgétaire plutôt que d'opter pour le "dépenser sans compter". Cette rigueur budgétaire drastique qu'il n'a eu de cesse d'imposer aux Français, cela tout en diminuant les impôts des ultra-riches. « Faisan » ceci, il a permis à ces derniers de multiplier par quatre, en sept ans, leurs fortunes pourtant déjà immenses en 2017. Ce qui a valu à certains ministres des remontrances acerbes de la commission des finances qui a enquêtée sur l’insincérité des comptes de la Nation.

Ainsi, à ces ex-Premiers Ministres (plus Michel Barnier) qui nous coûtent chacun 150 000 euros par an pour le remboursement de « leurs frais », adjoignons celui qui est le responsable en chef, techniquement, de cette dette publique en expansion constante, lui qui fut ministre de l'Économie et des finances pendant toute cette période : Bruno Le Maire. Le romancier érotique prolixe.

Or, comparés à 1 200 milliards, somme totale que ses conseillers n'ont pas su convaincre Emmanuel Macron de ne pas dépenser, les quelques millions par an de mauvais exemple que lui donne son conjoint apparaissent finalement dérisoires.

N'en déplaise au Français moyen, lui qui, au salaire du même nom de 2 587 euros net par mois (3), aura dû cumuler 47 années de salaire, pour payer les 1 462 000 euros que Brigitte Macron a donc dépensés. Ceci en éléments essentiels tels que des frais de coiffeur, fleurs, vaisselle et moquette.

Voilà. 

Alors si vous faites partie des ultra-chanceux, ces français moyens à qui, après avoir vu leur budget amputé de toutes les dépenses forcées (électricité, logement, nourriture, essence, habits, téléphonie, Internet et compagnie, plus les impôts et taxes en tous genres dont on doit s'acquitter), il reste quelques pièces jaunes dans le porte-monnaie : tant qu'à faire, donnez-les à Brigitte.

Pourquoi ?

Parce que, cela fait, vous pourrez enfin avoir le sourire. Laisser monter à vos lèvres, la joie immense d'avoir contribué, à votre entière mesure, au succès du « Parce que c'est notre projet ! » pour les peuples du monde que Klaus Schwab a lancé, et pour l'accomplissement duquel, en France, c'est Emmanuel Macron qui a été choisi : « Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux. »

 

 

1) depuis la loi du « mariage pour tous », les termes « mari » et « femme » utilisés par l'État civil pour désigner les conjoints, ont été remplacés par « époux 1 » et « époux 2 », et la tradition instituée à ce titre veut que la dénomination « époux 1 » soit attribuée au conjoint le plus âgé.

2) je vous reparlerai en détail de cet autre tour de « magie » dans un prochain édito.

3)  Salaire moyen en France 2024 (brut et net) par secteur et par région

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