Paris : plus de vente à emporter ni de livraisons à partir de 22 heures
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FranceSoir
Publié le 05 novembre 2020 - 17:41
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© JACQUES DEMARTHON / AFP/Archives
Les activités des livreurs vont s'arrêter à 22 heures
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Anne Hidalgo a évoqué ces restrictions ce jeudi matin face à Jean-Jacques Bourdin, le préfet de police Didier Lallement a publié l’arrêté dans l’après-midi.
Applicable dès vendredi, les nouvelles mesures sont de deux ordres, l’arrêté interdisant de 22 heures à 6 heures du matin :
- Les activités de vente à emporter et de livraison des restaurants et des débits de boissons
- La vente d’alcool et sa consommation sur la voie publique
Dans un communiqué de presse, la préfecture justifie sa décision par le fait que « les services de police ont constaté, particulièrement en soirée et pendant la nuit, des déplacements et des regroupements de personnes (livreurs, clients…) dans et aux abords de ces établissements, alors que la situation sanitaire exige de limiter les interactions sociales à ce qui est strictement nécessaire ».
Elle poursuit : « La vente à emporter des boissons alcooliques, notamment par des épiceries de nuit, est susceptible de favoriser des regroupements nocturnes, sans respect des gestes barrière ».
Une envie de sushis à minuit ? C’est foutu.
Les restaurants parisiens – l’arrêté ne concerne pour l’heure que Paris intra-muros – vont donc une nouvelle fois devoir s’adapter et limiter les horaires de commandes. Une nouvelle perte de chiffre d’affaires et des revenus en moins pour les livreurs.
Mais les mesures décidées de concert par la mairie et la préfecture de police restent limitées par rapport à ce que l’on aurait pu imaginer avec le « couvre-feu » évoqué en début de semaine par le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Rappelons qu’il avait été recadré dans la foulée par Matignon.
Les Parisiens peuvent continuer à sortir leur chien ou faire le footing en soirée. Ils devront cependant penser à commander ou aller chercher leur repas plus tôt et tirer un trait sur les fringales nocturnes.
Quant aux épiceries de nuit, elles ne devraient pas fermer complètement.
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Politique
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