Les personnes les plus diplômées ne veulent plus de CDI
La tendance est de plus en plus forte mondialement : de jeunes actifs quittent leurs emplois et se tournent massivement vers la réorientation, pour trouver des emplois plus porteurs de sens. Parallèlement, un autre phénomène gagne du terrain : des cadres préfèrent des postes flexibles, indépendants, avec un statut de freelance, et ne jurent plus par le “sacro-saint” CDI. La tendance est telle que des entreprises proposent directement d'accompagner les candidats à faire cette transition. C'est le cas de Somanyays, qui surfe sur la remise en question du monde du travail, et propose d'aider les salariés à trouver leur chemin.
Pourquoi des salariés cherchent-ils une autre voie ?
Pour la fondatrice de Somanyways, le premier pas consiste à s’interroger sur les blocages et problèmes dans les conditions de travail actuelles des salariés. Il faut ensuite identifier les critères de priorité dans leur vie (avoir du temps libre, pouvoir transmettre des compétences au travail, pouvoir voyager, etc.) Cela permet d’envisager une reconversion potentielle, ou simplement une manière différente de travailler. Une autre méthode, pour savoir si une transformation est nécessaire, est d'écouter ses émotions. Dans un article publié sur "Welcome to the Jungle", la psychologue, coach et consultante RH Cécile Pichon propose d'écouter ses émotions et de les utiliser pour trouver les ressources qui manquent parfois pour provoquer un changement, décider de sauter le pas… ou non. Selon la psychologue, c’est le cœur qui sait ce qu’il veut faire et vivre… et selon Somanyays, le cœur de nombreux actifs ne veut plus de CDI.
Ce ne sont pas seulement les jeunes qui ne veulent pas de CDI
D'après une étude qui a analysé les réponses de 15 000 personnes, seulement 25 % des répondants jugent indispensable d’avoir un CDI. Plus que la génération, c’est le niveau de diplôme qui conditionne la réponse à cette question, car 38 % des répondants avec un bac +2 jugent le CDI toujours indispensable, alors que seulement 22 % des bac +5 sont du même avis. Selon cette même étude, la flexibilité n’est pas exclusivement l’affaire des plus jeunes. 49 % des répondants estiment nécessaire de pouvoir s’organiser comme ils le souhaitent.
Les plus diplômés ne veulent plus gagner plus d’argent
Cette étude montre aussi que le rapport à l’argent a beaucoup changé dans la mentalité des salariés, surtout chez ceux qui ont plus de diplômes. Les moins de 27 ans (la génération Z) les plus diplômés (bac +5 et plus) sont seulement 25 % à accorder une importance cruciale à l’augmentation régulière de salaire. En revanche, 40 % des moins de 27 ans les moins diplômés trouvent l’augmentation progressive du salaire toujours indispensable.
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