Climat : encore un accord à minima prévu à Lima au Pérou
Les inondations, les vagues de chaleurs, la sécheresse et la hausse du niveau des mers étaient au cœur des discussions de la conférence de l'ONU sur le climat de Lima (Pérou).
Malgré la prolongation du sommet ce samedi, les deux semaines de discussions ne devraient donner naissance à aucun accord historique. Le ministre péruvien de l'Environnement, Manuel Pulgar Vidal, avait demandé jeudi soir, face à une situation de blocage, que soit rédigée une nouvelle version de l'accord censé poser les bases de règles communes sur les engagements des pays sur les gaz à effet de serre.
Mais cet accord sera un accord "a minima" selon les organisateurs. Les grandes décisions sont repoussées à 2015, où un accord bien plus important est espéré à Paris. Ce prochain sommet portera sur la signature d'un premier accord universel sur le climat pour limiter les gaz à effet de serre à partir de 2020.
Rien n'est encore sûr, d'autant plus que la Chine et l'Inde se sont déjà opposées à un accord trop exigeant. Les grands pays émergents demandent aux pays les plus riches de faire d'avantage d'efforts au nom de leur responsabilité historique dans le réchauffement climatique.
"Les informations (de l'accord de Lima NDLR) doivent être précises et comparables pour évaluer l'effort de chacun et dire s'il est suffisant pour contenir le réchauffement au-dessous de 2 °C" et éviter un accord "ni transparent, ni lisible" confiait au journal Le Monde Romain Benicchio de l'ONG Oxfam. Un réchauffement climatique de 2°C est le seuil au-delà duquel les scientifiques évaluent un impact grave voire irréversible sur l'équilibre fragile de notre planète.
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