Deux villes françaises gagnent une bataille contre le projet de construction d’antennes de Starlink

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FranceSoir
Publié le 28 janvier 2022 - 14:58
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Une enfilade de minisatellites Starlink observés dans le ciel en mai 2019
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AFP PHOTO / HO/ Marco Langbroek, Leiden, the Netherlands
Partout en France, des craintes liées aux infrastructures numériques...
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Depuis le début de la pandémie de coronavirus, différentes approches thérapeutiques ont été explorées pour lutter contre la maladie. Un peu partout dans le monde, des pratriciens ont essayé des molécules anciennes, notamment l’ivermectine pour soigner les patients dans la phase précoce de la maladie.
Médicament efficace pour certains, peu concluants voire inefficaces pour d’autres, il n’existe aucun consensus dans le monde pour cette molécule.

Qu’est-ce que l’ivermectine ?

L’ivermectine est une molécule inventée par le Japonais Satoshi Ōmura et l'Irlandais William Campbell qui ont obtenu le prix Nobel pour leur découverte. Si elle a comme fonction thérapeutique première d’être une molécule déparasitaire, notamment utilisée contre la gale ou l’onchocercose (cécité des rivières), de nombreuses études récentes montrent qu’elle agit contre la covid-19.

Contre le virus du Sars CoV-2, elle aurait une fonction antivirale, mais également anti-inflammatoire, selon le docteur Robert Malone, et aurait permis « d’écraser les courbes » dans certaines régions des États-Unis où l’épidémie flambait, selon le professeur américain Peter McCullough.

Une situation mondiale disparate

Même si l’ivermectine n’est pas officiellement reconnue par l’Organisation mondiale de la santé qui déconseille de la prescrire en dehors des essais cliniques, de nombreux médecins dans le monde entier ont déclaré l’utiliser avec succès dans le traitement du Sars-CoV-2, tandis qu’elle est officiellement prescrite dans des pays comme l’Inde, le Mexique, le Salvador, la Bolivie et le Pérou qui offrent des kits de prévention et de soins précoces qui contiennent la molécule, mais également un antibiotique, du zinc et de la vitamine D.

États-Unis : une situation médicale anarchique

Dans l’offre de soin apportée aux patients qui souffrent de la Covid-19, la situation médicale aux États-Unis a été qualifiée d’anarchique par le professeur Peter McCullough. En effet, aux lois qui diffèrent entre les États, s’ajoute les pratiques différentes des professionnels de santé tandis que certaines déclarations des régulateurs ont pu semer le trouble.
Tandis que de plus en plus de médecins prescrivaient l’ivermectine et s’exprimaient sur les  résultats encourageant observés sur leur patients, le 21 août 2021, la Food and Drug Administration (FDA) poste un lien sur Twitter vers sa page web "Pourquoi vous ne devriez pas utiliser l'ivermectine" avec cette déclaration : "Vous n'êtes pas un cheval. Vous n'êtes pas une vache. Sérieusement, tout le monde. Arrêtez ça". Ce message laisse entendre de manière inexacte que l’ivermectine ne serait destinée qu'à usage vétérinaire.
S’il est difficile de savoir si les messages délivrés par la FDA ont fait reculer l’offre de soin par ivermectine, on peut cependant penser que certains médecins ne la prescrivent plus suite aux pressions qui se sont exercées sur eux.
Des pressions qui sont bien réelles puisque qu’un conseil médical du Maine a suspendu la licence de Dr Meryl Nass, médecin diplômé du MIT et a ordonné une évaluation psychiatrique après qu'elle a été accusée de traiter certains de ses patients avec de l'ivermectin et de l'hydroxychloroquine et de diffuser des informations erronées sur le COVID-19. Le conseil a déclaré dans son ordonnance du 12 janvier que le fait de permettre à Nass de continuer à pratiquer la médecine "constitue un danger immédiat pour la santé et la sécurité physique du public qui pourrait recevoir ses services médicaux".
Malgré tous les messages des agences de régulation notamment ceux de la FDA, certains États ont choisi d’autoriser les médecins à prescrire l’ivermectine.

L’ivermectine autorisée dans l’État du Nebraska

Après une enquête de plusieurs mois, Doug Peterson, General Attorney (équivalent du ministre de la Justice) de l’état du Nebraska avait décidé d’autoriser les médecins à prescrire l’ivermectine. Une décision précédée d’un travail important d’investigation sur cette molécule puisque Doug Peterson s’était notamment appuyé sur les études d’un groupe d’universitaires qui a comparé les chiffres des malades de la Covid-19 des pays africains - qui administrent de l’ivermectine en prophylaxie - des pays qui ne le font pas. Frappé par l’action antivirale de cette molécule sur la Covid-19 et après avoir vérifié les conclusions des études sur les effets secondaires minimes et transitoires de cette molécule, il rend un avis positif motivé par les résultats très significatifs puisque la mortalité serait réduite de 75 % lorsque la molécule est utilisée dans le cadre d’un traitement précoce ou en prophylaxie.
L’avis du procureur avait également été motivé par la découverte de liens d’intérêts entre les géants de l’industrie pharmaceutiques et les différentes agences de régulations notamment la FDA dont il n’avait pas hésité à dénoncer les attitudes contradictoires. 

Voir aussi: Etats-Unis: le Nebraska brise un tabou et autorise les traitements précoces

Le New Hampshire 

Le New Hampshire est sur le point d’autoriser l’ivermectine. Un projet de loi intitulé House Bill 2022 porté par la représentante de l’État républicain Leah Cushman, infirmière de profession, permettrait aux pharmaciens de délivrer le médicament même s’il n’a pas été approuvé par la Food and Drug Administration des États-Unis. En vertu de la loi, les pharmaciens pourraient "délivrer l'ivermectine sous l'autorité prescriptive déléguée du médecin ou de l'APRN (Advanced Practice Registered Nurses), spécifier un mécanisme pour documenter le dépistage effectué et la prescription dans le dossier médical du patient, et inclure un plan d'évaluation et de traitement des événements indésirables", selon le projet de loi.

Le Japon: l'appel des scientifiques en faveur de l'ivermectine

Au Japon, l'ivermectin n'est toujours pas recommandé officiellement par les autorités. Par conséquent, les médecins qui l’utilisent pour soigner la covid-19 engagent leur responsabilité en cas de problème. Si l’ivermectine est une molécule pour laquelle on dénombre moins d’effets secondaires que pour le Doliprane, peu de médecins prennent le risque de la donner à leurs patients. Si le patient a un accident de santé après la prise de cette molécule, il ne sera pas pris en charge par le système de santé.

Devant la recrudescence des infections, le docteur Haruo Ozaki, directeur de l'Association médicale de Tokyo, s’est exprimé lors d’une conférence de presse le 13 août et a mis en avant l’ivermectine, appelant à sa généralisation par les médecins généralistes. Sa déclaration s’appuyait sur les résultats obtenus par les pays africains où la molécule avait été prescrite. Comparant différents pays d’Afrique, il a déclaré : « Dans les pays qui donnent de l’ivermectine, le nombre de cas est de 134,4 pour 100 000 et le nombre de décès est de 2,2 pour 100 000. Dans les pays qui n’utilisent pas l'ivermectine, le nombre de cas est de 950,6 et le nombre de décès est de 29,3. »

Le lundi 31 janvier, la société pharmaceutique japonaise Lowa Co Ltd  qui a travaillé en collaboration avec l’université de médecine de Kitasako à Tokyo, a déclaré que l’ivermectine s’est révélée efficace pour traiter le variant Omicron dans un essai de phase III. 

A en juger le prix Nobel, le Dr Tasuku Honjo, ce médicament aurait dû être prescrit depuis longtemps. Regrettant qu'un essai clinique de grande ampleur n'ait pas été effectué, il rappelle que son innocuité a été établie depuis longtemps tandis que les données étrangères montrent de bons résultats.

Dans une vidéo d’une vingtaine de minutes, le lauréat du prix Nobel Satoshi Omura qui a mis au point l’ivermectine est revenu sur l’action bénéfique de la molécule dont l’action anti-virale mais également anti-inflammatoire est largement étayée par les très nombreuses études menées dans le monde mais également les bons résultats que certains pays ou certaines régions du monde ont obtenus lorsqu’ils en ont généralisé l’utilisation pour lutter contre l’épidémie de Sars-CoV-2. 
 
L'Inde: l'utilisation de l'ivermectine a fait ses preuves
 
C'est certainement en Inde dans l'État d'Utarr Pradesh que les résultats prouvant l'efficacité de l'ivermectine ont été le plus spectaculaires. Après avoir connu une période critique avec plus de 30 000 cas de Covid-19 chaque jour officiellement enregistrés, l’Inde a vu très vite le nombre de personnes contaminées chuter et à reprendre le contrôle de la flambée de l'épidémie en moins d'un mois. 
 
 
À l'analyse de certaines courbes, on note immédiatement les différences entre un État comme l’Uttar Pradesh qui a peu vacciné la population, privilégiant les traitements précoces comme l’ivermectine ou l’hydroxychloroquine et un État comme le Kerala où le virus circule toujours beaucoup tandis que la population adulte y est vaccinée à 92,4 % et que le traitement précoce y est proscrit.
 
Si aujourd'hui l'épidémie a un peu repris dans tous les États, on peut néanmoins constater qu'elle est nettement moins forte dans l'État d'Uttar Pradesh -un peu plus de 30 000 cas au 14 janvier pour une population de 204 millions- alors qu'au même moment le Kerala comptait un peu plus de 51 000 cas pour une population de 34 millions d'habitants.
 
 
 
 
La France: les traitements précoces toujours ignorés
 
En France, si l'ivermectine peut être prescrite hors AMM, elle n'est officiellement pas recommandée contre le traitement de la Covid-19. Une grave erreur pour le docteur Gérard Maudrux qui, après avoir examiné les nombreuses études qui plaident en faveur de la prescription de cette molécule, avait demandé une Recommandation Temporaire d’Utilisation (RTU) à l’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM).

Le 25 Janvier 2021, Me Jean-Charles Teissedre, avocat de Gérard Maudrux avait saisi le Conseil d’État pour demander une RTU pour l’ivermectine. Le médecin et l’avocat avaient joint à leurs recours une liste de 1 500 médecins signataires, tous requérants de cette demande de RTU.

Le 1er avril 2021, malgré la demande de plus en plus grande en France, l'ANSM publiait un avis de refus, une décision qu'elle avait motivée par le fait que l’analyse des données disponibles à ce moment-là ne permettaient pas de conclure à un bénéfice de la molécule, quel que soit le contexte d’utilisation, en traitement curatif ou en prophylaxie. Ce refus concluait également à la nécessité de mettre en place des essais cliniques de méthodologie robuste.

Le 12 juillet 2021, les chercheurs de l’Institut Pasteur ont cependant montré que l’ivermectine protège des symptômes du Sars-Cov-2 dans un modèle animal. Ils ont observé une baisse de l’inflammation des voies respiratoires ainsi qu’une protection contre la perte d’odorat. Si les résultats ne montrent pas d’effet de la molécule sur la réplication virale du Sars-Cov-2, les conclusions sont néanmoins positives et suggèrent que l’ivermectine pourrait être considérée comme un agent thérapeutique contre le coronavirus.

À partir de ces résultats, on pouvait s’attendre à ce que la France lance plusieurs études, hélas, il n’en a rien été puisqu'aucun essai n'a été mis en place à ce jour.

 

Essais cliniques : exigences méthodologiques, impératifs éthiques

La rigueur scientifique ne pouvant être escamotée au prétexte de la gravité de la situation, plusieurs essais thérapeutiques ont été lancés pour évaluer l’action de cette molécule connue sur ce nouveau coronavirus.
 
Pierre Kory est l'auteur principal d'une revue scientifique des études sur l'ivermectine dans le monde, qui a été publiée dans l'édition de mai-juin 2021 de The American Journal of Therapeutics. Comme indiqué sur le site web du FlCCC, il y a eu au total 56 essais impliquant 469 scientifiques et 18 447 patients. Parmi ceux-ci, 28 étaient des essais contrôlés randomisés (ECR), le type d'essai considéré comme faisant autorité dans la communauté médicale.
Ensemble, ces essais ont montré une amélioration de 85 % en tant que mesure préventive contre la maladie lorsqu'elle est prise avant l'exposition. On a constaté une amélioration de 78 % chez les patients lorsqu'il est administré tôt et de 46 % lorsqu'il est administré tard. Une amélioration de 74 % de la mortalité a également été constatée. 
 
L'efficacité de l'ivermectine a également été confirmée par le Dr Andrew Hill. Mandaté par l'OMS pour évaluer l'efficacité de la molécule comme traitement du Sars CoV-2, il avait conclu sur la base d'une méta-analyse à un effet de baisse de mortalité de 75 % sur la base de 18 essais randomisés portant sur 2282 patients. 
Les résultats étant jugés insuffisants par l'OMS, Andrew Hill a réclamé la mise en place d'essais à grande échelle afin qu'une recommandation puisse être mise en place par les autorités nationales et internationales. Une demande restée sans réponse jusqu'à présent. 
 
Le 15 janvier 2022, la plus grande étude sur l'ivermectine jamais réalisée a été publiée. Menée à Itajaí, une ville portuaire de l'État de Santa Catarina au sud du Brésil, entre juillet et décembre 2020, elle a rassemblée les médecins du FLCCC, le Dr Flavio Cadegiani et le Dr Pierre Kory ainsi que le Dr Lucy Kerr, contactée par le maire d'Itajaí, après que la ville a commencé à connaître une grave épidémie de Covid-19.
 
Sur les 223 128 citoyens d'Itajaí considérés pour cette grande étude observationnelle, 159 561 personnes ont choisi de participer. En l'absence de contre-indications, l'ivermectine a été proposée comme traitement en prophylaxie, à prendre pendant deux jours consécutifs tous les 15 jours à la dose de 0,2 mg/kg/jour. Plus de 70 % ont choisi de prendre de l'ivermectine, et 23 % ont choisi de ne pas le faire.
 
Les résultats de la plus grande étude du monde à ce jours sont associés à une réduction importante des taux d'infection, d'hospitalisation et de mortalité. En effet, l'étude a révélé une réduction de 44% du taux d'infection par le COVID-19 en faveur du groupe ayant pris de l'ivermectine (3,5% contre 8,2%). Parmi ceux qui ont été infectés, on a comparé deux groupes de taille égale (un qui utilisait l'ivermectine en prophylaxie et un autre qui ne l'utilisait pas). L'utilisation régulière de l'ivermectine à titre préventif a entraîné une réduction de 68 % de la mortalité due au COVID-19 (0,8 % contre 2,6 %), et une réduction de 56 % du taux d'hospitalisation (1,6 % contre 3,3 %).
Par ailleurs, il faut retenir que le groupe qui a choisi de prendre de l'ivermectine était plus âgé et présentait plus de comorbidités que le groupe qui a opté pour l'absence de traitement. Ces résultats montrent que l'ivermectine prophylactique peut être un facteur d'atténuation dans les groupes présentant un risque plus élevé de morbidité.
 
 
Certaines études sur l'ivermectine ont cependant été retirées. Si l'étude réalisée par des médecins de l'université Benha en Egypte auprès de 600 patients, montrait un réel effet de la molécule pour prévenir l'infection et la mortalité, elle a cependant dû être retirée de la plateforme Research Square "pour cause de problèmes éthiques". Révisée par d'autres chercheurs, elle aurait, selon eux montré une fraude volontaire puisque des dossiers de patients auraient été dupliqués.
 
Si les détracteurs de ces études leur oppose des réserves méthodologiques, tantôt rapprochant l'absence de groupe témoin au médicament supposé actif ou l'absence de tirage au sort, tantôt le nombre de personnes incluses dans l'étude considéré comme insuffisant, la bataille entre les défenseurs et les détracteurs ne se situe pas seulement au plan scientifique. 
 
Quoi que l’on pense de la validité des différents essais thérapeutiques effectués sur cette molécule connue, force est de constater que le même niveau d’exigence n’est pas toujours demandé y compris pour des nouvelles substances. Ainsi, le 2 novembre 2021, le British Medical Journal (BMJ) révélait une fraude de grande ampleur, impliquant la société pharmaceutique Pfizer, son sous-traitant Ventavia Research Group, et la Food and Drug Administration. Aujourd’hui, des rappels vaccinaux sont effectués sans qu’il y ait d’essais thérapeutiques ou sans que ceux-ci soient terminés.
 
A partir de là, il est facile de comprendre que la bataille principale est financière et que le véritable problème de ce médicament est qu'en plus d'être efficace, sûr et facilement disponible, il est très bon marché. L'ivermectine ne coûte que quelques dollars par dose. Cela oppose le médicament aux intérêts financiers de plus de 100 milliards de dollars à tirer des vaccins. Et pour cette molécule, il y a suspicion de tout le système: laboratoires, agences de régulation mais également médecins et chercheurs qui sont confrontés dans leur pratique à plusieurs situations qui les expose à atténuer leur devoir au profit d'intérêts susceptibles de biaiser leurs jugements et d'influencer leurs actions. Pour ces derniers, si les intérêts financiers peuvent entrer en jeu, la course à la publication scientifique peut également être un facteur important dans le choix de certaines décisions. 
 
 
 
 
 
 

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