Dôme de chaleur au Canada et aux Etats-Unis : les températures ont frôlé les 47°C
Des records de température. Depuis plusieurs jours, l’ouest du Canada et une partie des Etats-Unis sont sous un dôme de chaleur. La température a même dépassé les 46°C à Lytton, un village au nord-ouest de Vancouver les 26 et 27 juin. Plus chaud que dans les Emirats-Arabes. « Ce nouveau record bat le précédent qui était à 45 degrés et qui a été établi il y a 84 ans », souligne David Phillips, climatologue pour Environnement Canada. Mais quel est ce phénomène météo qui touche l’ouest du Canada et les Etats-Unis ?
Ce phénomène météorologique touche l’Oregon, l’Etat de Washington et la Colombie-Britannique. Le dôme de chaleur provient de l’air chaud en provenance du Mexique avec des hautes pressions qui emprisonnent cet air chaud et participent à son réchauffement. Fréderic Nathan, prévisionniste à Météo France, explique à France Info que le dôme de chaleur est formé par : « la remontée vers le nord d'une masse d'air très chaude arrivée du Mexique, à laquelle s'ajoutent des conditions anticycloniques qui favorisent ce qu'on appelle de la subsidence. La subsidence, c'est le fait qu'un vent soufflant à la verticale vienne compresser la masse d'air ».
Ce dôme de chaleur n’est pas sans conséquence sur le quotidien des locaux : les écoles ont été fermées, les centres de vaccination covid également, les sélections pour les Jeux Olympiques ont été interrompues… Les magasins sont en rupture de stock de ventilateurs et de climatiseurs… Certaines villes ont ouvert des centres de rafraichissement, tandis que d’autres villes ont été évacuées de peur que les glaciers ne fondent trop vite et provoquent des inondations. « Nous sommes le deuxième pays le plus froid du monde et le plus enneigé, peu habitué à cette chaleur du désert, très sèche », s’est confié David Phillips à l’AFP.
Le réchauffement climatique ne serait pas à l’origine de cette vague de chaleur, selon les spécialistes : "le réchauffement climatique ne crée pas une vague de chaleur. En revanche, il la rend pire, plus intense, plus précoce ou tardive. C'est ça, l'impact des activités humaines sur le climat", explique David Philipps.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.