Abattoirs : "plusieurs dysfonctionnements majeurs" relevés à Autun

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 23 mai 2016 - 18:55
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"Aucun signe de maltraitance" n'a été constaté à l'abattoir d'Autun (Saône-et-Loire).
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La commission d'enquête de l'Assemblée nationale a effectué un déplacement inopiné à l'abattoir d'Autun (Saône-et-Loire). Selon ses conclusions, "plusieurs dysfonctionnements majeurs", notamment dans "l'amenée" des animaux, ont été constatés mais "aucun signe de maltraitance".

"Plusieurs dysfonctionnements majeurs", notamment dans "l'amenée" des animaux, ont été constatés ce lundi 23 à l'abattoir d'Autun (Saône-et-Loire) par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les abattoirs, mais "aucun signe de maltraitance", selon un communiqué.

Lors d'un deuxième déplacement "inopiné" dans un abattoir, après celui de Feignies (Nord) il y a quinze jours, le président de la commission Olivier Falorni (membre du groupe à dominante PRG) et son rapporteur Jean-Yves Caullet (PS) se sont rendus à 4h30 dans cet abattoir intercommunal correspondant à un type d'établissements "multi-espèces (bovins, porcs, petits ruminants), de petite taille et en gestion publique (intercommunale)".

Si elle "salue la volonté de communication de la direction de cet abattoir, qui lui a immédiatement ouvert ses portes" et souligne qu'"aucun signe de maltraitance animale n'a été observé -les salariés adoptant un comportement adéquat", la commission d'enquête indique avoir "néanmoins constaté plusieurs dysfonctionnements majeurs, en particulier lors de l'amenée des animaux". "Les derniers mètres du parcours avant l'immobilisation sont source de stress pour les animaux. Une fois ceux-ci arrivés dans le piège, le dispositif de contention ne permet pas une immobilisation satisfaisante pour l'application de la pince à électronarcose, ce qui rend le travail des salariés d'autant plus difficile", selon le communiqué de M. Falorni.

Pour le président de la commission d'enquête et député de Charente-Maritime, cette situation révèle "un manque d'investissements passés dans la modernisation du bâtiment et dans le matériel utilisé", mais "un plan d'investissement de 4,7 millions d'euros est prévu", principalement pour "le rééquipement des postes d'amenée et de contention des ovins et des porcins, qui constitue effectivement une urgence pour le bien-être animal et celui des opérateurs".

La commission prévient qu'elle fera encore d'autres visites inopinées "dans les semaines à venir dans des établissements de types différents afin d'avoir la vision la plus complète possible des réalités du terrain".

 

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