Agression sexuelle : prison avec sursis pour un ex-chef de la police

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Par AFP
Publié le 21 février 2017 - 16:24
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L'ancien chef de la police municipale de Vincennes condamné à 18 mois de prison avec sursis pour avo
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© DENIS CHARLET / AFP/Archives
L'ancien chef de la police municipale de Vincennes condamné à 18 mois de prison avec sursis pour avoir agressé sexuellement une de ses subalternes
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L'ancien chef de la police municipale de Vincennes (Val-de-Marne) a été condamné à 18 mois de prison avec sursis par le tribunal de Créteil pour avoir agressé sexuellement une de ses subalternes.

Les juges sont allés au-delà des réquisitions du parquet, qui avait demandé huit mois de sursis. Le prévenu devra également verser à la victime 1.000 euros en réparation du préjudice sexuel et 1.500 euros au titre du préjudice moral.

Les faits remontent à décembre 2009, jour du repas de Noël dans les locaux de la police municipale.

Selon les déclarations de la victime, après ce déjeuner bien arrosé, alors qu'elle souhaitait se changer à la fin de son service, le chef de la police l'aurait suivie jusque dans les vestiaires, lui aurait "tapoté" les fesses avant de la saisir par les hanches. "Juste un petit coup, personne ne le saura", lui aurait-il-dit en essayant de l'embrasser.

Elle avait porté plainte trois jours plus tard.

Des témoignages recueillis lors de l'enquête mettront en lumière que le prévenu semblait un habitué des propos graveleux et des mains baladeuses. Une réunion avait d'ailleurs déjà été organisée pour évoquer son attitude et au moins une collègue avait demandé sa mutation à la suite d'"agissements".

Des "affabulations" selon la défense du prévenu de 58 ans, qui a nié la totalité des faits.

"C'est une satisfaction", a estimé l'avocate de la victime, Me Siviane Seniak. "C'est un combat de plus de sept ans qui trouve un épilogue."

"C'est un dossier symptomatique du parcours du combattant pour les femmes après avoir porté plainte", avait-elle déclaré lors de l'audience. Décrite par certains collègues comme "menteuse", "aguicheuse", "aimant provoquer les hommes", la victime a vu son évolution de carrière ralentie à la suite de sa plainte.

Après plusieurs années d'arrêt, la jeune femme a retrouvé un poste dans un autre service de la mairie, où elle continue de croiser son agresseur, toujours employé par la municipalité après une mutation.

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