Albi : une directrice menacée de mort dans l'école où une institutrice avait été tuée

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VL
Publié le 25 février 2015 - 18:34
Mis à jour le 26 février 2015 - 11:41
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Un policier en uniforme.
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©Charles Platiau/Reuters
L'homme qui aurait menacé de mort une directrice d'école a été arrêté alors qu'il voulait déposer plainte contre elle.
©Charles Platiau/Reuters
Un parent d'élève accusé de menaces de mort envers une directrice d'école a été placé en détention provisoire ce mercredi à Albi. La scène a eu lieu dans l'établissement ou une institutrice avait été assassinée en juillet dernier.

Les menaces ont ravivé un souvenir douloureux. Un parent d'élève a été placé en détention provisoire ce mercredi à Albi pour avoir menacé de mort la directrice de l'école où sont scolarisés deux de ses enfants. Il devrait être jugé jeudi 26. Ses menaces prennent un sens d'autant plus choquant que l'école Edouard Herriot d'Albi a déjà connu le meurtre d'une de ses enseignantes.

Le 4 juillet 2014, une institutrice de 34 ans avait été mortellement poignardée par la mère d'une de ses élèves. La mère, une femme de 47 ans, avait été arrêtée et mise en examen pour assassinat. Les experts avaient alors conclu à des "troubles mentaux sévères sous forme d'idées délirantes de persécution". Elle avait été placée dans un centre médico-pénitentiaire.

Moins de huit mois après ces faits, un parent d'élève aurait déclaré à la directrice: "Si cela continue il va y avoir un deuxième meurtre dans cette école". Les propos auraient été proférés lors d'une rencontre houleuse entre les deux personnes.

D'après plusieurs témoins, le père, agité et confus, se serait plaint d'être dans le collimateur des services sociaux pour des violences familiales, sans jamais avoir été condamné. Il reprochait à la directrice d'être à l'origine de son signalement aux autorités. Selon un syndicaliste du Tarn cité par Ouest France: "Ce n'est pas la première fois que ce père de famille profère de telles menaces envers le corps enseignant".

Suite à l'altercation, il s'était rendu au commissariat pour déposer plainte contre la directrice. Mais celle-ci ayant elle-même déjà porté plainte contre lui pour "menaces de mort". Il a été placé en garde à vue à cette occasion. L'homme doit être examiné par un psychiatre avant d'être jugé jeudi en comparution immédiate.

 

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