Attaque d'un policier à Notre-Dame de Paris : la préfecture de police demande d'éviter le secteur [MAJ]
ARTICLE MIS A JOUR A 17h35 - La peur s'est emparée des Parisiens et des touristes ce mardi 6. Un homme a tenté de frapper d'un ou deux coups de marteau un gardien de la paix sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame, à Paris. Selon les dernières informations divulguées, un de ses collègues a riposté en utilisant son arme de service. L'agresseur, touché par balles, a été neutralisé. Pour l'heure, on ignore encore si sa vie est en danger. Il a été orienté vers un hôpital.
Sur les réseaux sociaux, une photo, prise par un journaliste du New York Times et publiée sur Twitter, montre ce qui semble être le corps de l'assaillant présumé du policier agressé devant la cathédrale.
Here's a picture of what seems to be the attacker lying in front of #NotreDame, taken from the archdiocese's headquarters @nytimesworld pic.twitter.com/m37ujxWN6M
— Benoît Morenne (@benmorenne) 6 juin 2017
Rapidement, la préfecture de police a expliqué sur Twitter qu'une opération était en cours et qu'il était fortement recommandé d'éviter le secteur. La Brigade de recherche et d'intervention (BRI anti-gang) a été déployée sur place et le quartier entièrement bouclé. D'éventuels complices sont actuellement recherchés. Par mesure de précaution, plus de 900 personnes ont été confinées dans la cathédrale. Mais, assez rapidement, les autorités ont indiqué que la situation était "maîtrisée".
Suite à cette attaque, qui laisse planer le doute d'un attentat, le parquet antiterroriste a ouvert une enquête en flagrance. Elle a été confiée à la section antiterroriste de la Brigade criminelle et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). De son côté, le ministère de l'Intérieur a demandé, via un post sur Twitter, de ne pas diffuser de fausses informations. "Relayez uniquement les informations émanant des comptes officiels", est-il écrit.
Mise à jour à 17h35: Les autorités ont annoncé que la situation était sous contrôle. Les forces de l'ordre maintiennent un périmètre de sécurité conséquent, mais l'évacuation du monument allait être "progressivement autorisée".
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