Attentat de Berlin : le routier polonais aurait fait un geste héroïque pour éviter un massacre encore plus grand
C’est le journal allemand Bild qui dévoile l’information, qui n’a pas encore été confirmée par les autorités. La première victime de l’attentat, le routier polonais de 37 ans qui conduisait le camion qui a sans doute été détourné, a peut-être évité que l’attentat de Berlin, 12 morts, ne se retrouve avec un bilan comparable à celui de Nice qui avait tué 86 personnes avec le même modus operandi.
L’homme aurait en effet tenté de se saisir du volant pendant que le terroriste, qui conduisait le camion fou, essayait d’écraser le maximum de personnes. C’est par ce geste sans doute que le véhicule s’est rapidement encastré sur le côté de la route, ne parcourant qu’une distance minime (entre 50 et 80 mètres selon les sources) qui suffira cependant à semer la mort.
Et ce serait ce geste héroïque qui lui aurait coûté la vie. En effet, les médias révèlent que l’autopsie pratiquée sur l’homme, si elle montre bien qu’il a été tué par balles, indiquerait également qu’il était encore vivant lorsque le camion a commencé à faucher des innocents. Le scénario d’un terroriste qui l’achève pour le "punir" d’avoir dévié le camion est donc plausible.
L’employeur de la victime, propriétaire de la société de transport qui exploitait le camion, avait d’ailleurs indiqué mardi 20 que lors de l’identification du corps de son salarié, qui était aussi son cousin, il avait noté une blessure à l’arme blanche.
Triste concours de circonstance: le routien polonais n’aurait jamais dû se trouver à Berlin au moment des faits. Venu dans la capitale allemande pour décharger une cargaison, il a été mis en attente du fait d’un retard chez son client, alors qu’au moment du carnage, il aurait dû être sur la route du retour en Pologne. C’est sans doute en stationnant, le temps que les choses se débloquent pour sa marchandise, que son camion a été détourné.
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