Disparition de Maëlys : les enquêteurs fouillent un nouveau lac après l'échec des dernières recherches
Les autorités l'avaient encore assuré la semaine dernière, "tous les jours, il y a quelque chose, comme un ratissage. C'est juste que ce n'est pas toujours visible du grand public ou des journalistes". Et à en croire l'information du Dauphiné libéré, la déclaration est bien réelle… malgré l'absence de résultats dans la recherche de la petite Maëlys de Araujo, disparue dans la nuit du 26 au 27 août à Pont-de-Beauvoisin, en Isère. Selon le quotidien local en effet, les gendarmes en charge de l'enquête fouillent depuis mercredi 11 le lac Saint-Félix, sur la commune de Saint-Didier de la Tour.
Ce plan d'eau, situé non loin de la Tour du Pin, sous-préfecture de l'Isère, est situé à une distance de 15 à 20 minutes en voiture de la salle polyvalente où la petite a disparu. Le journal ne précise pas les raisons qui poussent les enquêteurs à se focaliser sur ce plan d'eau précisément.
La semaine dernière, c'est sur plusieurs zones de la commune de Belmont-Tramonet, une commune limitrophe de Domessin, où réside le principal suspect Nordahl Lelandais, que les fouilles s'étaient concentrées. Là encore sans aucun succès.
Depuis un mois et demi que l'enfant a disparu, l'enquête n'a guère avancé après la découverte début septembre du seul vrai élément permettant d'accuser le principal suspect de son implication, la trace ADN de l'enfant dans l'Audi A3 de l'ancien militaire et maître-chien. Ayant déclaré dans un premier temps que l'enfant n'était pas montée dans son véhicule, Nordahl Lelandais avait finalement admis la présence de la fillette. Un changement de version qui avait conduit à sa mise en examen et son placement en détention provisoire. Depuis, malgré de nombreux éléments troublants sur le comportement de celui qui a un casier judiciaire chargé sur des faits de droit commun, aucun élément à charge n'a été découvert. L'homme reste présumé innocent et n'a jamais dévié, depuis sa mise en examen, de sa version des faits.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.