Fusillade de Las Vegas : qui est Stephen Paddock, l'auteur de la tuerie ?
Le bilan de la fusillade de Las Vegas, tard dimanche soir, est déjà effroyable. On dénombre 58 morts et plus de 500 blessés selon les derniers bilans. L'enquête se concentre dès à présent sur la personnalité du tireur, Stephen Paddock, qui s'est donné la mort avant que les forces de l'ordre n'arrivent à pénétrer dans sa chambre de l'hôtel Mandalay Bay du haut de laquelle il avait ouvert le feu sur les spectateurs qui assistaient à un concert de musique country en contrebas.
Selon les premières investigations, il apparaît que le suspect résidait à Mesquite, petite ville d'environ 18.000 habitants, située à quelque 120 kilomètres au nord-est de Las Vegas dans le Nevada, à la frontière avec l'Arizona. Comptable à la retraite, il vivait confortablement dans un résidence de standing, interdite aux enfants. Il occupait son temps libre à piloter ses deux avions ou à partir chasser en Alaska, Etat dans lequel il possédait un permis
Stephen Paddock également aimait se rendre dans les casinos pour jouer, a expliqué son frère Eric à NBC News et interrogé par CBS News, il a indiqué que Stephen Paddock n'avait pas de "convictions religieuses et politiques" connues. Il a également ajouté qu'il ne connaissait pas son frère de passion pour les armes à feu. Pourtant, pas moins de 10 fusils d'assaut ont été découverts dans la chambre du Mandalay Bay.
Selon des sources judiciaires, ces dernières semaines, Stephen Paddock avait joué plusieurs milliers de dollars au casino, sans que l’on sache s’il avait gagné ou perdu.
Dans les heures suivant la tuerie, la compagne du tireur, Marilou Danley, a été recherchée par la police, mais elle a finalement été localisée "à l’étranger". "Nous lui avons parlé et nous ne pensons pas qu’elle soit impliquée", a indiqué le shérif Lombardo, chef de la police de Las Vegas.
A la vue de son portrait, encore sommaire, difficile de croire que Stephen Paddock, serait un "soldat" de l'Etat islamique "converti" à l'islam depuis quelques mois comme l'a indiqué l'organisation terroriste dans son étrange revendication de la fusillade. Dans un second communiqué, l'agence de propagande Amaq de l'Etat islamique explique que le tireur portait la kunya (nom de guerre) d'Abou Abd el-Bir al-Amriki, précisant que l'attaque avait été planifiée à l'avance.
Toutetois, selon le FBI, il n'y a "jusqu'à présent" aucun lien entre l'auteur de l'attaque et "un groupe terroriste international". Donald Trump a affirmé dans une courte allocution que la tuerie était "un acte purement malveillant", écartant donc, sans la nommer, la revendication de l'Etat islamique.
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