Fusillade à Montrouge (Hauts-de-Seine) : la policière a succombé à ses blessures
Selon les informations diffusées par France Info, une fusillade a eu lieu ce jeudi matin dans les Hauts-de-Seine, à Montrouge, à proximité de la porte de Châtillon au sud de Paris. Un accident de la circulation se serait produit vers 8h20, impliquant une Clio grise. C'est à ce moment qu'un homme seul au crâne rasé, portant un sac à dos et un gilet pare-balles, aurait déboulé sur la scène de l'accident et tiré deux coups de feu à l'aide d'une arme automatique. Le tireur se serait aussitôt enfui, en direction de la station de métro Châtillon-Montrouge. Une policière municipale aurait été très gravement touchée par les tirs. Elle a depuis succombé à ses blessures malgré sa prise en charge par les secours. Un agent de la voirie est également gravement blessé. Un second policier municipal présent sur les lieux serait en était de choc.
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a quitté précipitamment la réunion de crise qui se tient ce matin à l'Elysée pour se rendre sur les lieux de la fusillade. Vers 10 heures, le tireur était toujours en fuite mais sa voiture, une Clio grise, a été localisée à Arcueil près d'une station de RER et garée en stationnement régulier.
Vers 11 heures, une dizaine de policiers de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention) sont arrivés à Montrouge, lourdement équipés et prêts à donner l'assaut contre un appartement où se serait retranché le suspect, en vain. Peu de temps après, un homme de 52 ans a été interpellé mais ce dernier ne serait pas impliqué. "Visiblement ce n'était pas le bon", a expliqué une source policière. En début de soirée, les enquéteurs étaient toujours à la recherche de l'assaillant en fuite.
La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête, notamment "au vu du contexte actuel", a annoncé le parquet dans un communiqué. Actuellement, aucun lien ne peut être fait avec l'attentat qui s'est déroulé mercredi à Charlie Hebdo qui a fait 12 victimes. Dans le cadre de cette dernière affaire, un mandat d'arrêt a été diffusé à l'encontre des deux principaux suspects de l'attaque, Saïd et Chérif Kouachi.
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