Gard : un trio d'ados piégeait, frappait et dépouillait des homosexuels
Les agresseurs visaient volontairement la communauté homosexuelle au nom d'une prétendue vulnérabilité et d'un fort pouvoir d'achat. Le parquet de Nîmes a ouvert, jeudi 20, une information judiciaire pour des vols avec violences aggravés sur des homosexuels contre trois adolescents, deux de 17 ans et un de 14 ans, soupçonnés d'avoir agressé des homosexuels après leur avoir donné rendez-vous par Internet.
Les faits oint eu lieu les 7 et 8 septembre dernier, au domicile des agressés ou en extérieur. Cinq victimes ont pu être identifiées. Elles avaient été appâtées par le biais du site de chat sur Internet coco.fr. Le modus operanti était similaire à chaque fois. Une fois au lieu de rendez-vous, les agresseurs violentaient leur victime à coups de poing et de pied et les menaçaient, parfois avec une arme blanche, pour s'ne prendre à leurs valeurs. Le trio faisait alors main basse sur un peu d’argent, des bijoux des téléphones portables ou des tablettes.
Lire aussi - Paris: violente agression homophobe dans le 20e arrondissement
Certains jeunes hommes frappés par leurs agresseurs se sont vu prescrire entre 1 et 10 jours d'incapacité totale de travail (ITT). Les victimes ont porté plainte ce qui a permis aux enquêteurs de remonter la trace des agresseurs qui ont été interpellées mercredi 19.
Durant leur audition par les forces de l'ordre, le trio est passé aux aveux expliquant qu’il s’agissait d’une manière facile de se faire un peu d’argent. "La rumeur disait que les homos étaient faibles et souvent riches", a fait savoir une source proche de l'enqupête au Parisien. Et d'ajouter: "Les voleurs comptaient aussi sur le fait que les homosexuels rechigneraient à déposer plainte dans la mesure où leurs agresseurs étaient des adolescents, par crainte qu’on leur reproche leur goût pour les minots".
Voir:
Nantes: nouvel acte de vandalisme homophobe (photo)
Besançon: de nombreuses agressions homophobes dans un parc
Val-de-Marne: un maire visé par des tags homophobes porte plainte
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.