Gilets jaunes - Fusil d'assaut volé : un homme en garde à vue pour "tentative de meurtre"

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La rédaction de France-Soir
Publié le 08 janvier 2019 - 11:19
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Défilé de "gilets jaunes", le 29 décembre 2018 à Lille
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© FRANCOIS LO PRESTI / AFP
Un Gilet jaune a été placé en garde à vue ce mardi matin pour "tentative de meurtre".
© FRANCOIS LO PRESTI / AFP
Un jeune homme a été placé en garde à vue ce mardi matin dans l'affaire du vol d'un fusil d'assaut lors de l'Acte 3 des Gilets jaunes. Il est inculpé pour "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique".

L'enquête porte sur le vol d'un fusil d'assaut de la police nationale lors de l'Acte 3 des Gilets jaunes à Paris, le 1er décembre dernier. Dans le cadre des investigations, un jeune de homme de 24 ans a été interpellé ce mardi 8 au matin et placé en garde à vue pour des faits de "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique".

Comme le rapporte BFMTV, qui révèle l'information, les faits remontent donc au 1er décembre et avaient eu lieu rue Danielle Casanova, dans le 1er arrondissement. "Des individus avaient jeté un fumigène dans un véhicule de police alors que des policiers étaient à l’intérieur, le véhicule avait alors pris feu. Ces mêmes suspects avaient ensuite volé un HK G36, fusil d’assaut des fonctionnaires de police", précise la chaîne de télévision.

Lire aussi - Paris: des casseurs volent un fusil d'assaut à la police

Une semaine après le vol de l'arme de guerre, un homme avait déjà été interpellé par les forces de l'ordre. Il avait été mis en examen pour "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique", "vol avec violence" et "infractions à la législation sur les armes". L'individu a été placé en détention provisoire.

Le fusil d'assaut HK G36 n'a toujours pas été retrouvé par les policiers qui enquêtent sur l'affaire et se trouvent toujours dans la nature.

Au total, 412 personnes avaient été interpellées lors de l'Acte 3, "un niveau jamais atteint dans les dernières décennies" a aussi précisé Michel Delpuech, préfet de Paris. Il a déploré une "violence extrême et inédite" contre les forces de l'ordre avec "des jets de marteaux", de "billes en acier" ou de "gros boulons". 

Voir:

Acte 9 des Gilets jaunes: vers une action dans "le centre de la France" ou à la Défense?

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