Gregorian Bivolaru, l'un des fugitifs les plus recherchés d'Europe, interpellé à Paris

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 28 février 2016 - 12:56
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Gregorian Bivolaru, l'un des fugitifs les plus recherchés d'Europe.
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Arrêté porte de Champerret à Paris, il était l'un des hommes les plus recherchés d'Europol.
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Le Roumain Gregorian Bivolaru, l'un des fugitifs les plus recherchés d'Europe, a été interpellé vendredi porte de Champerret à Paris. Fondateur de la secte controversée Misa, il est accusé de pédophilie et de trafic d'êtres humains.

La traque a pris fin. En cavale depuis plusieurs années, le Roumain Gregorian Bivolaru, qui est l'un des fugitifs les plus recherchés d'Europe, a été interpellé "en douceur" vendredi 26 à Paris par les policiers spécialisés de la Brigade de recherche nationale des fugitifs (BNRF), un service de la police judiciaire française. Agé de 64 ans, il se trouvait porte de Champerret, dans le XVIIe arrondissement de la capitale, lorsqu'il a été appréhendé.

Fondateur de la secte controversée Misa (Mouvement d'intégration spirituelle dans l'absolu) et accusé de pédophilie et de trafics d'êtres humains, il avait été condamné par défaut, en 2013, par la Haute Cour de justice et de cassation roumaine à six ans d'emprisonnement. Selon plusieurs sources policières, le suspect devait être présenté au parquet général de la Cour d'appel de Paris avant d'être remis aux autorités roumaines.

Gregorian Bivolaru, qui "a pu bénéficier" de l'aide des adeptes de Misa pour se cacher pendant plusieurs années, figurait sur le portail des "most wanted", les criminels les plus recherchés en Europe, créé récemment par Europol. Le site, accessible au public, permet "de partager des informations sur des criminels recherchés à l'international, qui ont été condamnés ou sont suspectés d'avoir commis des crimes graves ou des actes terroristes en Europe", avait indiqué Europol dans un communiqué lors de son ouverture.

Disponible dans 17 langues, le site internet a été lancé par ENFAST1, un réseau européen d'officiers de polices spécialisés dans la localisation et l'arrestation de fugitifs, avec l'aide d'Europol. Chaque police nationale, dont le numéro de téléphone se trouve sous chacune de ses fiches, peut publier un "nombre limité" de personnes, en fonction de ses priorités.

Dans ce fichier, figurent notamment Salah Abdeslam, accusé d'avoir participé aux attentats parisiens de novembre ou encore l'italien Matteo Messina Denaro, recherché pour le meurtre d'un garçon, fils d'un membre d'une organisation rivale à la sienne, la mafia italienne de la "Cosa nostra".

 

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