Italie : un enfant surprend son grand-père et sa mère au lit, elle l'étrangle avec des câbles électriques
Il avait seulement huit ans et est mort étranglé par sa propre mère. C'était en novembre 2014, en Sicile, que Loris Stival a perdu la vie étranglé par sa mère avec des câbles électriques. Son tort? Avoir surpris son grand-père et sa maman en train d'avoir des rapports sexuels. Cette horrible affaire qui a choqué toute l'Italie a été relaté par The Independant jeudi 20.
Après son étranglement, le jeune garçon avait été laissé dans un ravin à Santa Croce Camerina dans le sud de la Sicile. Loris était inconscient mais encore vivant lorsque sa mère, qui venait de l'étrangler, l'a jeté dans ce gouffre. C'est là qu'un chasseur avait trouvé le corps mort du jeune garçon. Un cadavre qui présentait des blessures à la tête et des égratignures sur toute sa surface.
Au début de ses démêlés avec la justice, la mère infanticide avait voulu faire croire aux autorités que son fils avait été enlevé. Mais des vidéos de caméras de surveillance de l'école du jeune garçon ont pu démontrer que tout ceci était faux. Plusieurs versions des faits ont été évoqués par la génitrice du petit garçon qui depuis le mois de février 2016 tient le même discours. Après avoir prétexté un enlèvement, la mère de famille avait "avoué" que son fils s'était blessé en jouant avec des câbles électriques. Mais ensuite, pour elle, c'était son beau-père l'homme avec qui elle a eu des relations sexuelles, qui avait étranglé le jeune Loris avec un câble USB. Le grand-père a alors menacé sa belle-fille de la poursuivre pour diffamation. Elle a déclaré: "Loris a vu ce qu'il ne devait pas voir... il voulait tout raconter à mon époux". Ce sont finalement les conclusions de l'enquête qui ont permit de déterminer la culpabilité de la jeune femme.
Veronica Panarello a écopé de trente ans de réclusion criminelle pour l'infanticide de son fils lundi 17. Le procureur Marco Rota a alors déclaré: "il n'y a aucune satisfaction dans cette condamnation, mais le sentiment d'avoir accompli notre devoir". Pendant toute la durée du procès le procureur a qualifié l'accusée d'être une "manipulatrice égocentrée", une accusé qui n'a fait que pleurer pendant toute la durée de l'affaire.
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