Manifestation contre la "haine anti-flic" : une voiture de police incendiée par les contre-manifestants
Alors que les policiers manifestent ce mercredi 18 en France pour dénoncer la "haine anti-flics" et particulièrement place de République à Paris, certains associations ont appelé à des contre-manifestations pour dénoncer "les violences policières".
A Paris, la préfecture de police qui avait au préalable autorisé le rassemblement du collectif "Urgence, notre police assassine", a finalement fait machine arrière en refusant le rassemblement ce mercredi matin. Vers 11h30, une centaine de ces contre-manifestants ont tout de même tenté de se rendre place de la République, mais l'accès leur a été interdit par les forces de l'ordre. Des barrières ont été installées aux abords de la place, totalement vidée, seuls les policiers et les journalistes étant autorisés à passer. La station de métro République a également été fermée en fin de matinée.
A midi, les contre-manifestants continuaient de tenter de rejoindre la place et d'être repoussés par les CRS, qui ont fait usage de gaz lacrymogène. "Tout le monde déteste la police", "Rémi, on n'oublie pas, on pardonne pas", scandaient les manifestants, faisant référence à Rémi Fraisse, tué par une grenade sur le site du barrage de Sivens, en octobre 2014.
Repoussés, une centaine de contre-manifestants se sont retrouvés sur le quai de Valmy quand ils ont croisé une voiture de police. Une quinzaine d’entre eux se sont alors mis à taper avec des barres de fer sur le véhicule, ont fait sortir de force les deux fonctionnaires qui étaient à l’intérieur, avant de jeter un cocktail molotov par la lunette arrière brisée. Les deux policiers ont été légèrement blessés et souffrent de contusions. La voiture a été complètement carbonisée, et une pancarte en carton «Poulets rôtis, prix libre» déposée sur le sol à quelques mètres du véhicule.
Selon i>Télé, une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour déterminer dans quelles circonstances la voiture de police a été incendiée.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.