Marc Leplongeon du Point serait-il l'auteur de "fake news" sur Arash Derambarsh ?
À la rédaction de France Soir, nous avons régulièrement dénoncé les méthodes de publication d’article malveillant dans le seul dessein de faire du « buzz ». Ces méthodes dérogent à la déontologie du journalisme fondée notamment par la Charte de Munich du 24 novembre 1971. Et cela a pour conséquence d’éloigner les citoyens de leurs médias.
Le journaliste du Point, Marc Leplongeon, ne serait pas le dernier à relayer des fake news. Entre-autre, Il est intervenu de façon régulière dans l’affaire du « supposé plagiat » d’Arash Derambarsh.
Alors que l’Université avait sanctionné de façon suspecte et controversée la thèse d’Arash Derambarsh, ce dernier avait interjeté appel de cette décision. Dans l’intervalle, après avoir étudié le dossier, le conseil de l’Ordre des Avocats de Paris a reconnu des « légèretés blâmables » de l’Université Paris 1 La Sorbonne.
Ce qui était un véritable camouflet pour Thomas Clay, son administrateur provisoire, qui avait fait le signalement. L’Université a depuis reconnu des dysfonctionnements sans vouloir toutefois poursuivre qui que ce soit d’autre. Pourtant, dans la décision condamnant Arash Derambarsh, l’Université avait dénoncé l’élu de Courbevoie et avocat comme seul et unique responsable.
Arash Derambarsh a de son côté interjeté appel devant le Conseil National de l’enseignement Supérieur et de la Recherche (CNESER) et a assorti cet appel d’une requête dite « sursis à statuer ». Ce qui signifie qu’il a fait une demande de rendre suspensif cet appel dans la mesure où la décision controversée de l’Université a été exécutoire immédiatement. Si le dépôt de l’appel sur le fond a bien été faite de façon régulière auprès du CNERSER, celui-ci s’est réuni le 9 décembre dernier pour décider si la décision de l’Université serait levée ou non, le temps de rendre ultérieurement une décision sur le fond en appel.
LE CNESER NE S’EST EXPRIMÉ QUE SUR LA PROCÉDURE DU SURSIS À STATUER
Ce sursis à statuer a été rejeté car le CNESER a considéré que le dépôt de la requête du sursis à statuer a été fait hors du délai de deux mois. Cette irrecevabilité est contestée par les avocats d’Arash Derambarsh (Maitre Benoit Arvis, Maitre Francis Teitgen et Maître Nicolas Rebbot) qui ont décidé de se pourvoir devant le Conseil d’État.
En effet, il y a un doute sur le bon délai de recours concernant le dépôt de ladite requête : est-ce qu’une requête de sursis à statuer peut être déposée dans le délai de deux mois et joint au dépôt d’appel ou est-ce possible de le déposer au-delà de ce délai d’appel et de façon disjointe ? De la pure cuisine procédurale donc.
Cette décision du CNESER ne préjuge donc bien évidemment en rien sur le fond du dossier : si oui ou non la thèse d’Arash Derambarsh doit être invalidée. Et si oui ou non l’Université Paris 1 La Sorbonne a fait preuve de légèreté blâmable pour le fonctionnement de son école doctorale. Ce qui aurait empêché les doctorants (comme Arash Derambarsh) d’être bien accompagné et formé. Et qui aurait entraîné de façon irrémédiable qu’un doctorant comme Arash Derambarsh puisse soutenir sa thèse avec des erreurs de méthodologie et d’annotations.
LE CNESER VOIT D’UN MAUVAIS ŒIL LE RELAIS DE FAKE NEWS POUR PARASITER UNE PROCÉDURE
En tout état de cause, tous les regards du CNESER se tourne vers Marc Leplongeon. Celui-ci est soupçonné d’instrumentaliser le très respectable journal Le Point (dont Etienne Gernelle est le directeur de publication) pour servir la communication de l’Université Paris 1 La Sorbonne. Et les dents grinces au sein du Conseil National de l’enseignement Supérieur et de la Recherche qui considère cette procédure comme confidentielle.
Par ailleurs, se pose aussi la question des sources de Marc Leplongeon. Celui-ci semble continuer d’obtenir des informations auprès de certains agents de l’Université, pourtant tenus à un strict principe de confidentialité. Procédure confidentielle et bien encadrée par le code de l’éducation (NDLR).
Car en effet, dans la procédure disciplinaire de l’Université, Marc Leplongeon s’était déjà illustré en écrivant un article diffamant contre Arash Derambarsh sur les seuls fondements du compte Twitter anonyme « Thèse et Synthèse ». Une plainte a d’ailleurs été déposée contre ce compte Twitter pour « cyber harcèlement » et « atteinte à la RGPD » auprès du Procureur de la République de Paris, Monsieur Rémy Heitz.
De nombreux avocats comme ont déjà, par le passé, dénoncé les méthodes douteuses de ce journaliste en quête de buzz. Annoncé sur le site du Point comme journaliste justice, serait-ce un journaliste qui fasse sa propre justice ?
Contactés ce jour Marc Leplongeon ou Etienne Grenelle n'étaient pas disponibles pour répondre.
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