Meurtre d'Angélique : la jeune fille a été étranglée avec son propre pantalon
"Il a eu envie d’elle", c'est par ces mots glaçants que le procureur de la République de Lille a décrit la "pulsion" qui aurait poussé David R. à s'en prendre à la jeune Angélique Six mercredi 25 à Wambrechies. Père de deux enfants, chauffeur de bus, le suspect a été placé en garde à vue samedi 28 au soir. Il a été présenté à un juge d'instruction ce lundi 30 dans l'après-midi.
Angélique avait disparu du domicile familiale en laissant "un mot disant rejoindre des copines pour ensuite rentrer, mais n'est jamais rentrée" chez elle. Le père d’Angélique avait rapporté à France Bleu Nord avoir recueilli le témoignage d’un enfant d’une dizaine d’années qui l’aurait aperçue rejoignant un homme dans un parc municipal du quartier de l’Aggripin, où la famille réside.
Lire aussi - Suspecté d'être le meurtrier d'Angélique, un ancien voisin toujours en garde à vue
En garde à vue, David R. a reconnu avoir séquestré la jeune Angélique et l'avoir tuée alors qu'elle refusait ses avances à caractère sexuel. Détail particulièrement sordide, le procureur Thierry Pocquet du Haut-Jussé a précisé que la jeune fille avait été étranglée avec son propre pantalon que le suspect lui avait précédemment ôté.
L'homme s'est alors débarrassé de ses vêtements, de ceux de l'adolescente, de son téléphone portable et placé le corps dans une valise qu'il a mise dans son coffre de voiture. Il a ensuite caché le corps d'Angélique dans un fourré situé dans le bois de Quesnoy-sur-Deûle, à quelques kilomètres de Wambrechies.
Voir - Angélique (13 ans) retrouvée morte, un homme reconnaît l'avoir étranglée
David R. serait rentré chez lui, et aurait écrit une lettre à sa femme et à ses enfants. Ses missives ont été retrouvées rangées à son domicile de Wambrechies.
Le cadavre, qui a été découvert dans la nuit de samedi à dimanche, présente des traces de strangulation qui confirme la version des faits du suspect. Angélique Six est décédée des suites d'une "asphyxie traumatique" a expliqué le magistrat.
Condamné en 1996 pour "viol avec arme", "attentats à la pudeur aggravés" et "vol avec violence", David R. était inscrit au fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions sexuelles (FIJAIS).
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.