Montpellier : un go-fast intercepté, 626 kilos de cannabis saisis

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AZ
Publié le 22 janvier 2015 - 16:13
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Les douanes ont saisi dans la nuit du 16 au 17 janvier 630 kg de résine de cannabis provenant d'Espagne et à destination de la région parisienne.
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©Douanes Françaises
Les douanes ont saisi, dans la nuit du 16 au 17 janvier, 630 kg de résine de cannabis provenant d'Espagne et à destination de la région parisienne.
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Les douanes ont intercepté, dans la nuit du 16 au 17 janvier, deux véhicules aux environs de Montpellier impliqués dans un go-fast. Quelque 630 kilos de cannabis, provenant du Maroc, ont été saisis.

Encore une belle prise pour la douane. Quelque 630 kilos de cannabis ont été saisis aux environs de Montpellier (Hérault) lors de l'interception d'un convoi de type "go-fast" en provenance d'Espagne. Dans la nuit du 16 au 17 janvier, deux des trois véhicules qui étaient surveillés ont été interceptés par la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) tandis que le troisième est parvenu à prendre la fuite, a déclaré la direction des douanes dans un communiqué.

Le véhicule porteur a tenté un passage en force mais a pu finalement être arrêté par les agents des douanes sans faire de blessés. Quelques kilomètres plus loin, un des deux véhicules ouvreurs a été intercepté sans difficulté.

La voiture contenant la drogue avait à son bord 20 valises en provenance du Maroc de plus de 30 kilos chacune. La saisie totale s'élève à 626 kilos de résine de cannabis, soit une valeur de plus de 3,7 millions d'euros à la revente au détail. La drogue était acheminée via l'Espagne à destination de la région parisienne. L'affaire gérée initialement par le parquet de Nîmes a été transmise à la Division des affaires criminelles et de la lutte contre la délinquance organisée du parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis).

Les "go-fast" visent à acheminer à grande vitesse de grosses quantités de drogue dans un convoi de voitures puissantes. Un ou deux "ouvreur(s)", qui servent d'éclaireurs, détectent les éventuels barrages. Ils sont constamment en contact avec  les voitures qui suivent et les avertissent des dangers. Derrière, les "suiveuses" sont prêtes à intervenir. 

 

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