Pédophilie : la police identifie 26 nouvelles petites victimes de l'instituteur Romain Farina
L'affaire était déjà atroce quand elle a été révélée en 2015. Les nouvelles révélations témoignent pourtant d'une horreur bien pire qu'annoncée: l'analyse complète des disques durs de l'ordinateur de Romain Farina, l'instituteur pédophile de Villefontaine (Isère), démontre que le nombre d'enfants abusés est supérieur au chiffre annoncé. En effet, outre les 61 petites victimes de l'école de cette commune, d'autres établissements ont été touchés par ce prédateur, arrêté en 2015.
En tout ce ne sont pas moins de 500.000 photos et 11.000 vidéos pédopornographiques qui ont été retrouvées. Et surtout, 26 nouvelles petites victimes issues des écoles des communes des Avenières et Saint-Clair-de-la-Tour, toujours en Isère.
Les nouvelles victimes ont subi des actes de violences sexuelles en 2011 et 2012, lorsque l'instituteur officiait dans ces deux écoles. Là encore le scénario du pédophile était le même. Romain Farina prétextait l'organisation d'ateliers du goût pour exercer ses sévices. Bandant les yeux des enfants, et installant un paravent, ils doivent reconnaître à l'aveugle plusieurs "ingrédients", prétexte à des viols sur les malheureuses victimes, photographiées et filmées pendant ces pratiques obscènes.
Les enquêteurs expliquent que d'autres victimes seront peut-être encore identifiées par celui qui se faisait appeler "Pédo-master" sur le Darkweb, cette partie d'Internet qui sort des radars des moteurs de recherche.
Romain Farina, 46 ans, s'est pendu dans sa cellule de la maison d'arrêt de Corbas (Rhône). Par conséquent, les parents qui viennent brusquement de se découvrir famille de victimes ne pourront jamais intenter la moindre action en justice contre l'instituteur qui avait déjà été condamné pour pédophilie en 2008 par le tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu pour téléchargement de photos pédophiles, ce qui ne l'avait pas empêché de poursuivre sa carrière dans la même région.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.