Pontarlier : les corps de trois bébés retrouvés, la mère suspectée d'un triple infanticide

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 13 mars 2017 - 21:04
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Les policiers protestent contre le rejet par la direction centrale de la police nationale d'un aména
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© PATRICK KOVARIK / AFP/Archives
Les corps de trois bébés, dont deux jumeaux nés et tués récemment et un nourrisson mort il y a plus longtemps, ont été découverts dans la cave d'une maison familiale de Pontarlier.
© PATRICK KOVARIK / AFP/Archives
La police a découvert à Pontarlier les corps de trois bébés ce lundi. Une mère de famille de 30 ans suspectée des meurtres des trois nourrissons a été placée en garde à vue, ainsi que son conjoint de 36 ans.

La police a fait une macabre découverte ce lundi 13 dans une maison d'un quartier réputé paisible de Pontarlier, dans le Doubs. Les autorités sont en effet tombées sur trois corps de nourrissons, après avoir reçu le signalement d'un père de famille, qui avait trouvé des sacs à l'odeur suspecte dans son grenier, selon une information de l'Est Républicain. Sans qu'il ne les ouvre, sa femme lui aurait avoué le triple infanticide, ce qui a motivé l'homme à se rendre de lui-même au commissariat.

Dans les sacs, que la mère avait déplacés à la cave entre le départ de son mari et l'arrivée de la police, il y avait les corps de deux jumeaux nés et tués il y a quelques mois, ainsi que celui d'un autre bébé, dont la mort remonte à plus longtemps.

Edwige Roux-Morizot, procureure de la République de Besançon, a confirmé que "les bébés étaient viables à la naissance", qu'ils n'étaient donc pas morts nés. La thèse du double déni de grossesse est privilégiée par les enquêteurs, qui examinent toutefois toutes les pistes.

Déjà parents de deux enfants de trois et sept ans, cette mère de famille de 30 ans, et son mari de 36 ans, ont été immédiatement placés en garde à vue ce lundi, après ouverture de l'enquête, qui sera menée conjointement par la police judiciaire de Besançon et la sûreté départementale de Pontarlier. Ce lundi soir, ils étaient toujours entendus au commissariat de cette ville sous-préfecture du département du Doubs.

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