Prison de Meaux : garde à vue pour trois surveillants accusés de viol par un détenu
Trois surveillants, accusés de viol par un détenu du centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin (Seine-et-Marne), ont été placés en garde à vue lundi, a appris l'AFP de sources proches de l'enquête.
Les surveillants avaient été convoqués dans la matinée dans les locaux de la police judiciaire de Meaux, selon l'une de ces sources.
Une enquête a été ouverte après la plainte d'un détenu qui les accuse de viol avec une matraque. Les faits allégués remontent à fin septembre, ont indiqué à l'AFP des sources proches de l'affaire.
Ces trois surveillants, dont un gradé, nient les faits qui leur sont reprochés, avait rapporté la semaine dernière une source proche du dossier.
Le parquet de Meaux et la Direction de l'administration pénitentiaire n'ont pas souhaité s'exprimer lundi sur le sujet.
L'administration pénitentiaire avait déclaré le 11 octobre qu'une "demande d'explication" avait "été adressée aux agents concernés afin de prendre les mesures adaptées".
Elle précisait que la direction de l'établissement avait elle-même "avisé" le parquet.
"N'ayant pas accès au dossier médical, nous ne pouvons pas donner d'indications sur l'état de santé de la personne détenue", avait-elle ajouté.
Selon M6 qui a révélé l'affaire, "après une tentative de rébellion" le détenu "aurait été immobilisé par trois surveillants" et "l'un des surveillants l'aurait alors violé à l'aide d'une matraque".
L'objet incriminé serait en fait une barre de sondage, servant à tester l'intégrité des barreaux, avait précisé à l'AFP la source proche du dossier.
"Ces allégations sont infondées et impossibles", avait réagi un représentant syndical.
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