Procès du Carlton : DSK à la barre ce mardi pour se défendre
Deux jours et demi, Dominique Strauss-Kahn n'aura que ce laps de temps pour tenter de convaincre les juges de son innocence, et éviter une éventuelle peine de prison. L'ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI) va être entendu à la barre du tribunal de Lille à partir de ce mardi dans le procès dit du Carlton. Poursuivi pour proxénétisme aggravé, ce qu'il a toujours nié, DSK risque 10 ans d'emprisonnement et 1,5 million d'euros d'amende.
Tout commence en 2011. Suite à des dénonciations anonymes, la police judiciaire de Lille se penche sur la clientèle de l’hôtel Carlton et de l’hôtel des Tours, où René Kojfer, alors chargé des relations publiques des deux établissements, ferait venir des prostituées pour satisfaire des clients. Son téléphone est mis sur écoute, des noms ressortent peu à peu. Parmi eux, celui de Dominique Strauss-Kahn, alors directeur du FMI.
Alors que DSK vient à peine de se sortir de l'affaire du Sofitel de New York, il est à nouveau mêlé à une affaire de mœurs. Après les accusations de viol, celles de proxénétisme. Alors que l'ancien patron du FMI clame haut et fort qu'il ne connaît pas le proxénète de l'affaire, Dodo la saumure, et n'est jamais allé à l'hôtel Carlton, les témoignages des jeunes femmes qui ont pris part aux "parties fines" organisé pour ou par les 13 prévenus du procès sont accablants. Dominique Strauss-Kahn va devoir se justifier. Le 2 février, à l'ouverture du procès, il avait assuré au tribunal qu'il ferait montre de bonne volonté. "On en reparlera la semaine prochaine", avait rétorqué Bernard Lemaire, le magistrat présidant la très médiatique affaire.
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