Série de rixes très violentes entre migrants au nord de Paris

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La rédaction de France-Soir
Publié le 10 avril 2019 - 08:39
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Des policiers tentent de repousser des migrants qui veulent monter à bord d'un bus lors d'une opération d'évacuation d'un campement Porte de la Chapelle dans le nord de Paris, le 4 avril 2019
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© Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Plusieurs bagarres très violentes ont opposés des groupes de migrants dans le nord de la Paris ce week-end.
© Christophe ARCHAMBAULT / AFP

Plusieurs bagarres très violentes ont opposé des groupes de migrants dans le nord de la Paris ce week-end. Une personne a été grièvement blessée. 

Des bagarres très violentes, aux allures de batailles rangées. Ce week-end a connu une explosion de violences parmi les groupes de réfugiés qui vivent dans des conditions très précaires au nord de Paris. Plusieurs personnes ont été blessées, dont une grièvement, au cours de rixes opposants plusieurs nationalités.

Comme le révèle le journal Le Parisien, une première altercation a eu lieu dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6, au cours de laquelle des coups de couteau ont été échangés au niveau du périphérique. Cette première bagarre a été suivie par une importante rixe opposant une cinquantaine d'Afghans et d'Erythréens ce qui a provoqué l'intervention des forces de l'ordre qui ont lancé des grandes de désencerclement pour disperser la foule des bagarreurs. Au moins 27 personnes ont été blessées.

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"La nuit suivante, une cinquantaine d’Afghans et d’Érythréens se sont à nouveau opposés et des pierres ont été lancées sur la police, qui a fait usage de lanceurs de balles de défense", précise le quotidien. Il y a eu huit interpellations avant qu'une nouvelle bagarre éclate au cours de laquelle une personne a été grièvement blessée à coups de couteau. Le journal souligne qu'une dernière bagarre a eu lieu dimanche.

"On a déjà connu ça ailleurs, sur le campement du Millénaire et à la Villette, des soucis du même ordre, mais jamais de la même ampleur. Plus les conditions se dégradent, plus les conditions pour la survie amènent à des batailles rangées", s'est désolé Pierre Henry, directeur général de France Terre d’Asile qui estime miraculeux que de tels actes "ne se soit pas produits avant".  

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