Toulouse : un homme déguisé en terroriste pour Halloween sème la panique et finit en garde à vue

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 01 novembre 2016 - 19:34
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Fusil d'assaut, mitraillette, arme à feu
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©Eric Piermont/AFP
Le plaisantin portait une arme factice sur lui.
©Eric Piermont/AFP
Un Toulousain a fini sa nuit en garde à vue après s'être déguisé en terroriste le soir d'Halloween, le 31 octobre. Vêtu d'un uniforme kaki, une arme à feu factice à la main, le jeune homme de 26 ans aurait même crié "Allah akbar", selon plusieurs témoins.

Sa blague n'a pas fait rire grand monde. Le soir du 31 octobre, un jeune homme de 26 ans a eu la mauvaise idée de se déguiser en terroriste pour Halloween. Uniforme kaki et arme à feu factice: le Toulousain avait tout prévu pour être le plus terrifiant possible. L'homme aurait même crié "Allah akbar" selon des témoins cités par La Dépêche.

Créant la panique dans les rues de Toulouse, le plaisantin a finalement été interpellé et placé en garde à vue. Devant les enquêteurs, il a expliqué qu’il ne comprenait pas ce qu’on lui reprochait, assurant que, le jour d’Halloween, "on a le droit de tout faire".

Pourtant, en plein état d'urgence depuis les attentats du 13 novembre, ce genre de déguisement était à proscrire. D'ailleurs, certains n'ont pas hésité à faire passer le message. Dans les Alpes-Maritimes par exemple, la police a mis en garde les riverains: "Amusez-vous, déguisez-vous, effrayez mais ne terrorisez pas!", a-t-elle écrit dans un tweet posté le vendredi 28, accompagnant le texte de deux photos. Sur l'une, un soldat tout droit sorti du jeu vidéo "Halo" avec comme légende: "n'adoptez pas un déguisement inapproprié". Sur l'autre, le monstre Shrek du film de DreamWorks accompagné de l'inscription: "certains déguisements suffisent".

De plus, certaines préfectures (19) ont pris des arrêtés interdisant le port de répliques d'armes en pleine rue. Mais au-delà de l'arme en elle-même, c'est également le comportement qui est analysé. "A partir du moment où il y a une volonté d'intimider avec une arme factice, il peut y avoir un recours en justice selon l'appréciation des forces de l'ordre pour utilisation d'une arme factice à des fins de menace", a expliqué à Slate, Stéphane Babonneau, avocat pénaliste au barreau de Paris. Dans ce cas, le contrevenant risque une peine de six mois de prison, assortie d'une amende de 7.500 euros.

 

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