Tuerie de Chevaline : le motard mis hors de cause
Alors que l'enquête sur la tuerie de Chevaline avançait à petit pas, l'une des principales pistes vient de s'effondrer. Selon une information dévoilée ce vendredi matin par France Info, le motard identifié, n'aurait à priori rien à voir avec le quadruple meurtre.
Si cette identification semblait pouvoir relancer l'enquête, c'est donc un retour à la case départ. Jusqu'ici principal suspect dans cette affaire, le motard qui avait été aperçu à proximité des lieux du drame au moment des faits, ne serait pas l'auteur des crimes. Ce dernier, identifié il y a quelques mois grâce à son téléphone portable, a été auditionné le mois dernier par les enquêteurs de la section de recherches de Chambéry (Haute-Savoie).
Originaire de Lyon, le motard, dont le portrait-robot avait été largement diffusé fin 2013, a justifié aux enquêteurs sa présence par sa passion pour le parapente. "La zone est effectivement connue pour ses spots de vol libre, entre le col de la Forciaz, la montagne du Charbon et la commune de Doussard", a-t-il déclaré. Selon des sources proches de l'enquête, toujours citées par la France Info, il n'a pas apporté "de nouveaux éléments permettant d'identifier de nouveaux témoins ou suspects de la tuerie".
A l'époque, l'homme avait été aperçu par deux garde-forestiers sur un sentier interdit aux véhicules, à proximité des lieux de la tuerie. Sommé de faire demi-tour, il avait repris sa route et était passé devant le parking, lieu du drame.
Le 5 septembre 2012, Saad al-Hilli, 50 ans, sa femme de 47 ans, et sa belle-mère de 74 ans, ont été tués de plusieurs balles dans leur voiture, sur une petite route forestière proche de Chevaline, en Haute-Savoie. Un cycliste, Sylvain Mollier, a également été abattu. Les deux fillettes du couple âgées de 4 et 7 ans, dont une grièvement blessée, s'en s'ont toutefois miraculeusement sorties.
Après avoir entendu des centaines de témoins, les enquêteurs n'ont plus qu'une très mince piste, celle des occupants d'un 4x4 noir aperçu le jour du crime. Deux ans après le début de l'enquête, le mystère reste entier.
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