Viol et meurtre du petit Tom : le suspect passe aux aveux
Il est revenu sur sa version des faits. Le jeune homme en garde à vue dans l'affaire du viol et de la mort du petit Tom à Le Hérie-la-Viéville dans l'Aisne est passé, en partie, aux aveux. Il avait été présenté devant un magistrat instructeur ce jeudi 31 au matin.
Selon LCI, alors qu'il niait son implication dans l'affaire depuis son interpellation mardi 29, Jonathan M. aurait reconnu "partiellement" les faits qui lui sont reprochés dont il se souviendrait de "flashs" dans lesquels il se revoit frapper l'enfant.
Pour rappel, le corps de ce petit garçon de 9 ans a été retrouvé lundi au soir par les gendarmes, quasiment nu, caché sous des orties et une planche en bois dans le jardin d'une maison abandonnée. Des traces d'hydrocarbure ont été retrouvées sur l'enfant, et des végétaux à proximité présentaient des traces de début de combustion. Laissant penser que le bourreau de Tom a essayé de se débarrasser du corps en l'incendiant.
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Quelques heures plus tôt, sa mère avait signalé sa disparition car il n'était pas rentré de sa cueillette de cerises, qu'il était allé faire avec un copain de 11 ans, et une personne majeure.
Lors d'une conférence de presse mercredi, le procureur de Laon a annoncé que le petit garçon avait succombé à des lésions consécutives à un traumatisme crânien. "L'autopsie pratiquée mardi a révélé que la mort" du petit Tom "est due à un traumatisme crânien" et "des traces de viol ont été mises en évidence" a déclaré le procureur Baptiste Porcher. Ce dernier doit s'exprimer de nouveau devant la presse ce jeudi à 14h.
Voir - Mort du petit Tom: l'autopsie confirme le viol et le traumatisme crânien
La mère du suspect, Marie-Noëlle, avait témoigné dans Le Parisien, et avait confié que son fils souffrait de problèmes psychiatriques et que, si les investigations révélaient qu'il avait tué Tom, il n'était pas responsable de ses actes. "Si jamais Jonathan était concerné, ça ne pourrait être qu’un coup de folie. Il est malade. Il ne faudrait pas le mettre en prison car ça ne servirait à rien mais le soigner", avait-t-elle ainsi déclaré.
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