Violences à la fac de Montpellier : coup de filet chez les nationalistes et identitaires

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La rédaction de France-Soir
Publié le 13 septembre 2018 - 21:07
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Des hommes masqués s'en prennent aux étudiants de Montpellier.
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L'attaque avait fait une dizaine de blessés.
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Mardi, huit personnes ont été arrêtées dans l'enquête sur l'évacuation brutale et illégale de grévistes de la fac de Montpellier par un groupe cagoulé et armé. Six personnes ont été mises en examen, en plus du doyen de la faculté et d'un enseignant.

Le coup de filet a permis, après plusieurs mois d'enquête d'arrêter les suspects. Mardi 11, huit personnes ont été arrêtées à Montpeller, à Sète et dans le Gard, dans l'affaire de "l'évacuation" musclée (et surtout illégale) d'un amphithéâtre de la faculté de droit de Montpellier dans la nuit du 22 au 23 mars dernier.

Les locaux étaient occupés par une centaine d'étudiants grévistes qui ont vu arriver peu avant une heure du matin entre 10 et 15 individus cagoulés, armés de planche de bois et d'un pistolet à impulsion électrique. Les assaillants avaient chassés les occupants des lieux en les brutalisant. Dix personnes ont été légèrement blessées. L'enquête avait rapidement suspecté le doyen de l'université Philippe Pétel (qui a depuis démissionné), ainsi qu'un enseignant, Jean-Luc Coronel, d'être impliqué en facilitant l'intrusion. Ils ont été mis en examen pour complicité d'intrusion pour le premier, et complicité d'intrusion et violences en récidive pour le second. Ils restent présumés innocents.

Sur les huit personnes interpellées et placées en garde à vue, six ont finalement été mises en examen. Parmi elles, une seule femme, la compagne de l'enseignant Jean-Luc Coronel  qui aurait, selon France 3, demandé à plusieurs personnes de se réunir pour intervenir dans l'amphithéâtre. La suspecte nierait cependant avoir envisagé une action violente et assurerait avoir agi de sa propre initiative.

Voir aussi - Violences à la fac de Montpellier: un rapport pointe la responsabilité du doyen

Les cinq autres mis en examen sont tous des hommes évoluant dans les milieux "nationalistes ou régionalistes" selon le procureur de la République de Montpellier. Aucun n'est enseignant.

Placés sous contrôle judiciaire, l'ensemble des inculpés risquent jusqu'à sept ans de prison et 100.000 euros d'amende pour ces violences aggravées.

Lire aussi:

Le président de l'université de Montpellier dénonce "de nombreux incidents" 

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