14% des Français auraient connu une augmentation de leurs addictions depuis le début de la pandémie
Avec les contraintes physique et psychologiques liées à la pandémie de coronavirus, il peut paraître logique que certaines mauvaises habitudes et addictions aient augmenté. Cependant, selon un sondage YouGov, l’augmentation des addictions est très disparate en fonction des tranches d’âge, de l’activité professionnelle et des régions.
Tabac, alcool, jeux d’argent, stupéfiants ont augmenté en général
Selon un sondage réalisé en ligne auprès de 1004 Français entre le 15 au 16 mars 2021, 14 % des interrogés estiment que leurs addictions ont plutôt augmenté depuis le début de la pandémie. Cependant, la plupart, 31 % pensent qu’elles sont restées stables. Pour 7 % d’entre eux, ils auraient diminué, faute de rassemblements sociaux. Ces perceptions ont pu fluctuer selon les confinements expérimentés au long de l'année.
Les jeunes ont connu l’augmentation la plus forte
Les jeunes de 18-24 sont le groupe ayant connu l’augmentation des addictions la plus forte. La consommation d’alcool a augmenté pour 19 %, des jeunes (contre 15 % du total des Français), celle de stupéfiants de 9 % (contre 2% de l’ensemble des tranches d’âge) le tabac aurait augmenté pour 18 % des jeunes (contre 15% de l’ensemble des tranches d’âge), les jeux et paris sportifs ont augmenté pour 9 % des jeunes. À l’inverse, les Français âgés de plus de 55 ans sont les moins concernés par ces augmentations.
Par ailleurs, les disparités sont évidentes selon les régions. Alors que 19% des habitants du Nord-Ouest de la France ont le sentiment que leurs addictions ont augmenté, seulement 10 % ont ce sentiment en région parisienne.
Idem pour l'activité professionnelle des participants à l’étude. Les personnes actives professionnellement ont connu une augmentation plus forte de leurs addictions par rapport aux non actifs. Alors que 18 % des employés, ouvriers non qualifiés, interrogés ressentent que leurs addictions sont en hausse, 15 % des personnes ayant subi un licenciement économique ont eu ce sentiment, et enfin, 10 % des inactifs considèrent que leurs addictions ont augmenté.
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