La cigarette pourrait tuer même 25 ans après avoir arrêté de fumer

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La rédaction de France-Soir
Publié le 29 août 2019 - 14:41
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Après avoir augmenté d'un euro en moyenne le 1er mars, le prix du paquet de cigarettes ne variera qu'à la marge lundi malgré la publication de nouveaux tarifs
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© PHILIPPE HUGUEN / AFP/Archives
Les gros fumeurs seraient plus susceptibles d'avoir des maladies cardiovasculaires très longtemps après avoir arrêté.
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Arrêter de fumer permet de réduire les risques de maladies mortelles dès les premières années, mais selon une étude américaine, les gros fumeurs restent davantage sujets aux maladies cardiovasculaires jusqu'à 25 ans après.

Arrêter de fumer permet de réduire drastiquement les risques de maladies cardiovasculaires, d'infarctus du myocarde et de plusieurs cancers. Cela prend cependant du temps. Selon le site Tabac info service, l'espérance de vie redevient identique à celle d'une personne n'ayant jamais fumé 10 à 15 ans après la dernière cigarette.

Mais une étude américaine publiée fin août dans le Journal of the American Medical Association, suggère que certains risques pourraient perdurer jusqu'à 25 ans après. L'étude s'intéresse uniquement aux maladies cardiovasculaires.

Voir: Cigarette électronique - l'OMS recommande d'augmenter les taxes

Elle conclut notamment que la quantité journalière de tabac fumé influe nettement sur la persistance des risques à long terme. La communauté médicale considère que dès les premières années suivant l'arrêt l'espérance de vie augmente significativement. Selon Tabac info service, un an après la dernière cigarette, le risque d’infarctus du myocarde diminue de moitié et le risque d’accident vasculaire cérébral rejoint celui d’un non-fumeur.

Mais l'étude en question qui a porté sur plus de 8.000 personnes dont quelque 2.300 "gros" fumeurs affirme que les concernant, si le risque de maladies cardiovasculaires diminue significativement dès les premières années, il faut tout de même "5 à 10 ans et jusqu'à 25 ans" pour qu'il disparaisse totalement.

Des conclusions qui ne doivent cependant pas laisser penser que fumer modérément préserverait des risques. "Il n’existe pas de seuil au-dessous duquel fumer ne représente pas de risque. En effet, le risque d’être victime d’un cancer du poumon dépend du nombre de cigarettes que l’on fume chaque jour, mais également de l’ancienneté de son tabagisme. Le seul moyen efficace pour réduire ce risque est l’arrêt du tabac", rappelle Tabac info service.

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