Polynésie française : le chikungunya fait son cinquième mort
Le virus du chikungunya a été transmis à "au moins 35.000 personnes" et a entraîné cinq décès depuis son apparition en Polynésie française et notamment à Tahiti début octobre, a indiqué jeudi 11 le bureau de veille sanitaire de la Polynésie française.
Concernant les quatre décès enregistrés depuis le début de l’épidémie, il s’agit pour trois d'entre eux de personnes âgées dont l’état de santé est déjà extrêmement précaire, avec notament une souffrant d'insuffisance rénale chronique. Quant à la cinquième victime, il s’agit d’un nourrisson de huit jours qui avait contracté le virus par le biais sa mère à l’accouchement.
Depuis le début de l’épidémie, 756 personnes ayant eu le chikungunya ont été hospitalisées dans les centres hospitaliers de Polynésie, notamment au CHU de Papete sur l'île de Tahiti. Et parmi elles, sept cas ont été considérés comme "sévères" et 74 "inhabituels".
Selon la Direction de la santé, le nombre d'arrêts maladie à Tahiti a augmenté de 22% après l'apparition du virus. Et dans les établissements scolaires, on compte jusqu'à un quart des enseignants absents en même temps. Ce qui devrait s'aggraver avec les vacances scolaires -les scolaires et leurs enseignants quittant Tahiti pour d'autres îles françaises du Pacifique.
L’épidémie s’est, au contraire, stabilisée en Guyane, également touchée, depuis ces dernières semaines, selon un récent bilan publié par la Cellule interrégionale d’épidémiologie (Cire) de l’Institut de veille sanitaire (InVs). Actuellement, ce territoire d’outre-mer compte 5.020 cas confirmés d’infection. Fort heureusement, aucun décès lié au virus n'a été détecté.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.