Un réveil matinal pourrait éviter la dépression
« Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt ». Mais pas que ! Vous voulez éviter une dépression ? Avancez votre réveil d’une heure. En effet, un réveil matinal serait bénéfique pour votre santé mentale, selon une étude menée par l’Université du Colorado à Boulder et Broad Institute, sur un échantillon de 840 000 personnes et publiée sur le site Jama Psychatry.
Pour approfondir leurs recherches, les chercheurs ont demandé à 250 000 personnes de remplir un questionnaire sur leurs habitudes de sommeil et à 85 000 personnes de porter des « trackers » de sommeil pendant 7 jours : en moyenne, le coucher de l'échantillon se situe aux environs de 23 heures et le réveil autour de 6 heures. Il en est également sorti qu’un tiers était des "lève-tôt", 9 % des noctambules et le reste était entre les deux.
Ces premiers résultats ont été mis en relation avec un autre échantillon de personnes dont les données anonymes regroupaient un certain nombre d’informations : informations génétiques, dossiers médicaux, enquête sur les diagnostics de troubles-dépressifs majeurs. Résultat : les variantes génétiques prédisposeraient des "lève-tôt" à se lever tôt et ceux-ci auraient un risque plus faible de faire une dépression. Se lever une heure plus tôt réduirait de 23% le trouble dépressif, deux heures plus tôt de 40%. Chaque heure gagnée par rapport au point médian du sommeil permet de réduire ce risque. Il suffit de garder la même durée de sommeil mais en décalant son heure de coucher. « Depuis longtemps, nous savons qu'il existe une relation entre les heures de sommeil et l'humeur, mais une question revient souvent de la part des cliniciens : de combien de temps faut-il avancer le réveil pour que les gens voient un bénéfice à ce changement ? », explique Céline Vetter, auteur principale de l’étude. Nous avons constaté que se lever seulement une heure plus tôt était associé à un "risque de dépression significativement plus faible".
« Gardez vos journées lumineuses et vos nuits sombres », conseillent les chercheurs américains.
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