Vaccination et troubles menstruels : de nombreuses femmes témoignent d'effets secondaires
Interpellé sur France Inter fin septembre au sujet des troubles menstruels relevés chez de nombreuses femmes vaccinées, Olivier Véran a nié toute responsabilité pouvant être imputée au vaccin. Selon ses dires, ces troubles seraient "transitoires et temporaires", et "n’affectent en aucun cas la fertilité".
.@olivierveran sur les troubles menstruels après vaccination : "l'agence nationale du médicament a enregistré des remontées sur des situations temporaires et bénignes, ce qui ne veut pas dire qu'elles ne peuvent être mal vécues" #le79inter pic.twitter.com/BrFGsm7yRT
— France Inter (@franceinter) September 29, 2021
« l’absence de règles pendant un ou plusieurs mois pour 31,6 % d’entre elles ; des règles beaucoup plus abondantes, plus fréquentes, ou qui durent plus longtemps (26,3 %) ; des cycles devenus erratiques alors qu’ils avaient une régularité de métronome (18,4 %) ; d’autres symptômes comme les fissures vaginales ou des nausées (15,8 % :), et deux femmes ménopausées qui ont recommencé à saigner ».
Une phrase qui résonne curieusement, alors qu'on nous a expliqué que tous les tests nécessaires ont été réalisés... "Dans le doute, on ne s'abstient pas pour nous ?", s'interroge une étudiante concernée que nous avons interrogée, qui explique que les problèmes rencontrés dans son entourage lui paraissent être trop nombreux pour être le fruit du hasard - et que "quand bien même ça le serait, dans le doute, il faudrait suspendre"...
Le manque d'attention aux effets secondaires, même bénins comme le rappelait Amine Umlil dans son dernier debriefing sur la pharmacovigilance, demeure donc flagrant.
Avec toujours cette lancinante évaluation du bénéfice/risque escamotée : un effet secondaire, même peu grave - et en la matière, tout est relatif, pour un sportif de haut niveau par exemple, un effet bénin peut avoir une importance gravissime - reste à considérer au regard du bénéfice attendu. Pour une jeune femme en bonne santé dont le risque d'avoir une forme grave du covid est nul ou presque, en quoi la vaccination est-elle justifiée, si elle encourt de tels effets, même limités en durée ou gravité, qui ne sont jamais anodins ?
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