Le Yéti existe... mais c'est juste un ours
Les amateurs de cryptozoologie (pseudoscience qui étudie les animaux dont l'existence n'est pas prouvé) ont dû défaillir à l'annonce de cette étude mais être rapidement douchés par ses conclusions. En effet, une équipe de scientifiques, menée par Charlotte Lindqvist, a réalisé des tests ADN sur neuf échantillons de restes supposés provenir de l'hominidé himalayen.
Des fragments d’os, de dents, des morceaux de peau, poils ou matières fécales censés appartenir à l'Abominable homme des neiges ont été collectés dans les montagnes de l’Himalaya et le plateau tibétain sur une longue période, allant de la fin des années 1930 à récemment.
Les résultats de l'étude, publié ce mercredi 29 dans Proceedings of the Royal Society B, ont permit de déterminer que huit de ces échantillons appartenaient à des ours noirs d’Asie, des ours bruns d’Himalaya et à des ours bruns tibétains. Le neuvième provient d'un chien.
"Selon nos résultats, le Yéti est un ours qui vit dans la région actuellement. Cela peut être n’importe lequel de ces trois ours locaux", a expliqué Charlotte Lindqvist. Et d'ajouter que le mythe du Yéti "puise ses racines dans des faits biologiques réels" et se rattache aux ours locaux. "Cela avait été suggéré auparavant mais jamais confirmé directement avec une approche scientifique rigoureuse", a-t-elle souligné.
Pour autant, la sicentifique estime qu'il ne s'agit pas de la fin du mythe du Yéti selon elle: "ce mythe est important pour la région de l'Himalaya et le folklore local" et il va le rester. Et de conclure: "Les gens adorent les mystères".
Lire aussi: Et si le yéti était une femme ayant vécu au 19ème siècle dans le Caucase?
En avril 2015, le Britannique Bryan Skyes, professeur de génétique humaine à l'université d'Oxford, avait estimé que le Yéti serait en fait une femme nommée Zana, "ayant toutes les caractéristiques d'un animal sauvage", ayant vécu XIXe siècle dans les montagnes du Caucase, entre la Russie et la Géorgie.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.